Chapitre 8

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Une vague de panique montait en moi, je couru jusqu'à son appartement. Il se tenait étaler sur le sol. Son visage était entaillé. Il avait les yeux fermés et sa respiration était plutôt lente. Je ne pouvais y croire, tout mon corps se crispa. Le voir comme ça était une vison d'horreur... Je voulu m'approcher mais un homme immobile, fixait son corps. Il ne m'avait pas entendu, du moins c'est ce que je pensais puisqu'il se jeta sur moi. Me plaqua contre le mur et m'examina. Son regard passa sur tout mon corps s'attardant sur mes formes puis reporta son attention sur mon visage, il se figea, laissant transparaître son angoisse. Il lâcha prise comme si je l'avais brûlé et murmura « Oh merde ! » en reculant. Il s'immobilisa lorsque le mur lui barra la route. Plus aucun ne bougeaient. Je tournai la tête vers Mike, il tenait le coup. Le jeune homme en panique total, me fixait l'air implorant. Tentant le tout pour le tout, je m'avançai et m'arrêtai lorsque son souffle rapide vint caresser mon visage.

- Pourquoi es-tu là ? Pourquoi lui as tu fais du mal ?

- Je... Je ne sais pas ; sanglotait-il ! On m'a ordonné de partir à sa recherche et de récupérer des informations. S'il ne coopérait pas j'avais l'autorisation de me charger de lui !

Je ne su quoi dire, pourquoi s'en prendre à Mike... Mon cœur se sera lorsque je posai un second regard inquiet sur lui. L'homme se redressa, sa confiance revenait peu à peu.

- Et pourquoi pas du tien non plus ?

Le jeune homme tremblant et fuyant était redevenu le petit enfouaré qui avait mal traité Mike. Il me poussa violemment, ce qui me projetai contre le mur. Une force inhabituelle se propageait en moi comme si on avait activé le mode auto-défence/destruction. Mon regard c'était transformé car en un clin d'œil mon adversaire c'était raidit mais avait tout fais pour me le cacher. Un léger non vint jusqu'à nos oreilles, ensemble nous nous retournions.

- Tu... ne sais pas... elle est ! Tu devrais faire attention... suffoqua-t-il.

Je profitai de se moment d'hésitation pour le saisir par le cou et faire en sorte qu'il ne puisse se défendre. Il bougea à long moment avant de me céder. Je lâchai légèrement mon emprise. Il promit de partir si je le lâchai et ne lui faisait aucun mal... Mike c'était de nouveau éteint, sur ce coup je devrais prendre une décision seule! Je l'entraînai vers la porte et le lâchai. Il s'étala sur les premières marches de l'escalier. Comme promis, il partit, en courant ! De mon côté, je me jetai de Mike. Ses yeux étaient fermés, son souffle fort et rapide franchissait difficilement la barrière de ses lèvres. Son corps était brûlant. Il saignait beaucoup. Le voir comme ça m'a tellement blessé, j'avais le cœur serré. Je couru jusqu'à la cuisine, remplis un bol d'eau et pris plusieurs serviettes. Je me remis au cotés de Mike, plongeai la serviette dans l'eau et vins le plus doucement possible à la rencontre de ses blessures. Il s'agitait mais n'ouvrit pas les yeux. Une fois toutes ces entailles nettoyées, il fallait que je l'allonge sur le canapé. Je pris mon courage à deux mains et le soulevai ,impressionnée, le corps musclé de Mike. Je l'installai confortablement sur le canapé, pensai ses plaies et le recouvrai d'un plaide. Son souffle reprit peu à peu son calme et son visage des couleurs. Je le regardai longuement espérant qu'il allait enfin écarter ses paupières pour laisser apparaître ces merveilleux yeux verts. Malheureusement il ne se réveillait pas, une journée était déjà passé, je n'en pouvais plus... Je ne voulais pas fermer les yeux tant qu'il ne m'aurait pas montré signe de vie, même si il respirait. Parfois il bougeait, je m'immobilisait et attendais qu'il ouvre les yeux mais rien. Plus tard j'allumai la radio et la télé, mais il ne bronchait pas. Le frigo était vide et il allait bientôt faire nuit. Je décidai de partir faire des courses. Je me précipitai vers le supermarché, pris rapidement ce qu'il me semblait nécessaire. Et reparti aussi vite que j'étais venu. Je déposai tout dans la cuisine et avançai vers le canapé. Mike ni était plus ! Je regardai autour de moi et remarquai seulement que le vase de l'entrée était cassé et qu'une des fenêtres étais ouverte. Un vent de panique souffla en moi. Je me mis à courir partout à sa recherche.

- Mike, Mike ?

Seul le silence me répondu. Je m'assis sur le canapé, la panique au ventre. Ou était-il passé ? Je ne le connaissais pas assez bien pour savoir ou il aurait pu aller. L'homme qui l'avait agressé était peut-être revenu ! Je passai la soirée à m'imaginer des scénarios pire les uns que les autres... Soudain la porte s'ouvrit.

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