Chapitre 22

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Il prit dans les petites clefs qui se trouvaient dans sa poche et libéra mes pieds et mes mains. Je me frottai les poignets qui avaient rougit.

- Ou sommes-nous exactement ?

- Tu te trouves dans une école ou plutôt un refuse.

- Nous sommes tous pareil ?

- Non, chacun à une personnalité différente et des dons différents.

- Des dons différents ?

Il acquiesça d'un signe de tête.

- Tu devrais te reposer, tu es encore à bout de forces.

Il se leva, me caressa la joue ce qui me procurai un frisson et parti. Cet homme que je ne connaissais pas m'inspira une grande confiance. Il m'était impossible de dire pourquoi mais j'avais confiance en lui. Se pouvait il que nous nous sommes déjà vu ? Je tentai de me relever. Je m'assis calmement sur le bord de mon lit, ma tête tournait. Je plantai mes ongles dans le matelas et me propulsai debout. Je tanguai et avançai doucement. Je me traînai jusqu'à la porte, que j'ouvris doucement pour ne pas attirer l'attention. Malheureusement pour moi je me fis surprendre par quelqu'un. Prise par surprise je fis un bond en arrière, plaçant ma mains sur ma poitrine pour me rassurer. Le jeune homme me regarda de la tête au pied.

- Qui es tu ? Aboya t'il

- Je viens d'arriver, je m'appelle Lou !

- Tu es celle qu'ils ont retrouvé dans la forêt ?

- Oui

-Viens avec moi !

Je le suivi difficilement, il marchais vite, regardant à droite et à gauche pour voir si la voie était libre. Il me conduisait dans un petit salon ou des jeunes, de mon âge environs, jouaient, lisaient ou discutaient. Il referma vivement la porte, tout le monde se tourna vers nous puis me dévisagèrent. Leurs regards lourd était pesant, ce qui me rendais mal. Une vague de murmures souleva la pièce.

- Silence ! Hurla l'un deux

Il été rester assis sans lever les yeux sur moi, son visage été caché par un vieux livre. Il se releva d'un saut et regarda la petite assemblée. Il marcha vers moi, cette fois il me fixai. Il tourna autour de moi comme s'il cherchait à analyser qui se tenait devant lui.

- Tu es Lou n'est ce pas ?

Je hochai la tête continuant à regarder la salle, tout les yeux été braqués sur nous attendant une réaction de la part du garçon. Il faut croire qu'on avait annoncé mon arrivée.

- Comment c'est ?

Je le regardai surprise, de quoi parlais t'il ?

- De quoi tu parles ?

- Dehors, comment c'est ?

Mon cœur s'accéléra, se pouvait il qu'il soit la depuis tout petit, qu'il ne soit jamais sorti ? Mon regard passa sur les gens, l'un après l'autre.

- C'est difficile...

Je baissai la tête, repensant à tout ce qu'il avait eu lieu depuis mon enfance. Chaque souvenirs heureux avaient été gâché. Tout ce qu'on m'avait dit n'était pas fondé, j'ai vécu et m'étais construite sur des mensonges. Tout ce que j'étais venaient de s'effondrer. Je jouai au funambule à plusieurs milliers de mètres du sol...

- Le bonheur à toujours une fin, le monde est cruel et votre famille n'est pas éternelle...

Les murmures reprirent de plus belle, je perçu quelque bride de phrase « Elle ne sait pas ce que c'est ! », « Elle ne sait rien ! », je me retournai, me jetai sur la porte et partie en courant. Une porte se dressait devant moi, elle donnait sur l'extérieur, je l'ouvris et couru le plus vite possible vers la grande forêt que je n'avait pas encore remarqué. Mon corps me portait, je ne sentais plus aucune douleur seulement la liberté. La liberté de courir. Ma course me mena devant une grille qui entourait une petite chapelle. Je ralenti et l'ouvris. Se pourrait il que je connaisse cette endroit ? Les détails de la maison me rappelai vaguement une sortie que j'avais faite avec mes parents, du temps ou cette homme était encore à la maison. Je passai ma mains dans le creux d'une entaille qui avait été creusé dans le mur. Ce geste et la douceur du mur me procurai une vague de frissons, comme si cette instant, ce touché avait déjà eu lieu, comme si je connaissais cette endroit. Je m'effondrai, j'avais peut-être trop forcé, l'homme m'avait bien dit de me reposer. Pourquoi ces jeunes m'en voulaient-il ? Je ne les connais même pas. Des petites perles salées glissèrent du coin de mon œil et firent exploser sur ma jambe. Recroquevillée sur moi même, je me lassai aller, laissant toute ma haine, ma peur, la douleur s 'échapper.

- Je me doutais que tu viendrais là ! Je suis désolée je n'aurais pas du te conduire la bas. Ils ne savent pas tout ce que tu as pu vivre avant d'atterrir ici, ce n'est pas facile pour eux, ils ne sont jamais sorti d'ici. Il faut une maîtrise parfaite pour pouvoir quitter ces lieux et ils ne l'ont pas encore atteint. C'est frustrant de savoir que depuis leurs plus jeune âge, ils savent ce qu'ils sont mais que même plusieurs années après leurs première lune, ils ne se maîtrisent pas.

J'essayai mes larmes et le regardai avec assistance.

- Pourquoi tu me dis tout ça ? Je ne veux pas être là moi non plus et il y a peu de temps je ne savais même que j'étais un loup ni que je devrais endurer temps de choses !

Il se rapprocha, et s'assit à coté de moi. Il arracha un herbe qui lui chatouillait les mollets.

- On ne peut pas savoir ce qui t'es arrivée mais pour eux tu es une étrangère, tu sors de nulle par et a partir de moments ou nos hommes t'ont trouvé tous à bougé ici.

- Ce n'est pas ce que je veux ! Je ne voulais pas venir ici.

- Pourtant tu es là !

Je le regardai un long moment

- Pourquoi est tu là toi ?

- Je suis une créature surnaturel.

Je me retournai vivement, il se mit à rire comme si c'était normal ici de dire cette phrase.

- Tu l'es aussi, tu sais ici tout le monde est pareil mais aussi différent !

- Tu sais que ça ne veut rien dire ?

- Oui mais ça te fais sourire et c'est mieux quand tu souris.

Je baissai la tête gênée. Mike et Gaël ne m'avait jamais dit ça.

- Qu'es qu'il y a ?

- C'est la première fois qu'on me dis ça...

Il sourit gaiement comme si c'était un honneur. Il se releva et me tendis la mains.

- Il faut rentrer il va bientôt faire nuit et je pense que le directeur voudrait te parler avant le dîner.

Je le suivait à travers la forêt, les branches nous griffaient les bras et les jambes. Je fis de mon mieux pour le suivre mais son rythme de marche était très élevé. Je trébuchai sur une racine qui avait échappé a mon champs de vision, échappant un cri de surprise, j'alertai le jeune garçon dont je ne connaissais toujours pas le prénoms, il se retourna vivement et me rattrapa avant que mes genoux ne touche le sol. Il m'aida à me redresser mais garda ses mains sur mes hanches.

- Tu n'as pas encore retrouvé toute tes force visiblement ils ont mis la dose !

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