Il parcourut l'appartement du regard et trottina jusqu'au canapé.
- Tu m'as aidé, pourquoi ? Pourquoi as-tu attendu aussi longtemps fin tu nous as tout de même torturés.
- Mon père est le chef du clan... Je ne veux pas être comme lui ! J'ai tout d'abord voulu qu'il soit fier de moi mais en te voyant de battre et protéger de ta vie Mike, j'ai réalisé que ce n'était pas vraiment ce que je voulais être.
- Ton père... Ton père est le chef ? Le maître ?
- Oui, sa voix était désespérer. Il a toujours voulu que je sois comme lui.
- Les pères sont comme ça! Tu as fais ce qu'il te semblait bon.
- Oui, sûrement...
- Tu m'as sauvé est je t'en suis reconnaissante mais je ne connais même pas ton prénom, je ne pense pas que le mage noir soit très approprié !
- Je m'appelle Gaël.
- Et bien Gaël, merci pour tout. Je ne sais pas ce que tu comptes faire maintenant mais je dois aller voir Mike, il doit s'inquiéter.
Il se contenta de me sourire et de me soutenir qu'il tenait à m'accompagner. On déambulait dans les rues presque désertent. Gaël restait silencieux, il garda les yeux fixés au sol. Arrivée devant chez Mike, Gaël prit ma mains ce qui me fis sursauter. Il devait sûrement appréhender leur rencontre. Plus nous avancions dans les escaliers plus il se faisait petit. Je toquai à la porte qui s'ouvrit sur Mike. Il ne bougea pas puis se jeta à mon cou.
- Mais ou es que tu étais encore passé ?
- Euh j'ai été enlevé. Et euh Gaël m'a aidé à sortir.
- Quoi, comment ça ? Il réfléchit. Gaël ? C'est qui ça ?
- C'est moi !
Sa voix grave et perçante me fit sursauter. Mike le regarda de haut en bas. D'un mouvement brusque il fit rencontrer son poing et la joue de Gaël. Le coup le fit chuter, je sautai à ses pieds.
- Mais t'es fou ou quoi ? Il m'a aidé Mike ! Il m'a aidé !
- Très bien...
- Écoutes Mike, quand tu en auras marre de nous faire la tête, tu sais ou nous trouver !
J'aidai Gaël à se relever et nous repartîmes vers la porte 13. Je le fis s'allonger sur mon lit. Je lui apportai de quoi grignoter puis il s'endormit. Quant à moi, je regardai la télé. Soudain on frappa à la porte. Je me levais difficilement, les yeux plein de fatigue, j'ouvrai la porte. Mike se tenait sur le seuil de la porte. Son regard triste me fixait.
- Je suis désolée, Lou ! Je ne comprends pas pourquoi il te vient en aide après tout ce qu'il nous a fait endurer !
- Je ne sais pas non plus, mais il m'a sorti de là. Je ne sais pas ce qu'il aurait pu arriver s'il n'avait pas été là. Je voudrais que tu le comprennes et que vous puissiez cohabiter !
- Je ne suis pas là que pour ça Lou ! J'ai quelque chose pour toi, ça fais longtemps que tu l'attendais.
Il sorti de la poche intérieur de son blouson un enveloppe. Je m'en emparai. Je l'admirai, au centre de l'enveloppe se dressais d'une belle écriture mon prénom. Je lançai un regard perdue à Mike.
-Oui, c'est elle ! Sourit-il nerveusement.
Je le fis entrer et refermai la porte d'un coup de pied ce qui me valu un regard mauvais de sa part. J'ouvris délicatement le collant de l'enveloppe et sorti la feuille.
Ma chère petite fille.
Tu es partie si rapidement. Il y a un vide sans toi! Je n'ai été dérangé par personnes, ne t'en fais pas. Même si la vieille bique que tu connais est fatiguée et fragile, je suis encore agile et pleine de ressource.
Je suis désolée pour ta mère. Je sais des tas de choses. Je ne sais pas si tu es encore prête mais tu es loin de moi et te le cacher n'arrangerais rien !
Jeune fille tu descends d'une longue lignée. Nous sommes tous différents. Toi, encore plus que nous tous réunit, car tu es la dernière ce qui signifie que tu es la plus forte ! Tu découvriras encore plus tes talents en grandissant.
Les personnes comme nous sont rares, très rares !
Tu es un loup !
Fais attention à tout le monde, tu es en danger.
Prends soin de toi,
Des milliers de bisous, tu me manque ;
Ta grand-mère.
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Short StoryLe rêve, la pluie, la neige, mourir. Voilà comment pourrais se résumer ma vie aujourd'hui... Et même si l'on croit que c'est le pire qui puisse arriver et bien l'on se trompe... Le pire c'est d'apprendre qu'on vous a toujours menti, qu'on vous a to...