IV

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『 Ils prirent leur petit déjeuné, se lavèrent, et une nouvelle journée commença.
Meth s'ennuyait à mourir, tandis que Julien jouait aux jeux-vidéos.

- Comment il s'appelle ton jeu, déjà ? fit le loup.

- Call Of Duty, répondit Julien, concentré.

Julien avait les yeux rivés sur son grand écran, tandis que Meth le regardait de loin, assis au sol, au fond de la pièce, il ne voulais pas le déranger, et toutes les nouvelles technologies le dépassaient totalement. Le brun tourna sur sa chaise pour regarder le loup :

- Meth, je met mon casque pour jouer avec mes potes, si tu veux me parler, alors parle fort, dit-il gentiment.

- Ah... D'accord...

Julien lança un petit sourire à son ami, et mit son casque à parler avec ses amis.

Le loup ne prenait pas la peine de l'écouter, il savait bien qu'au final, il ne comprendrai rien.
Son ami fit quelques blagues, riait et s'amusai. C'était pénible pour Meth, qui trouvait ça idiot de se battre sur un jeu vidéo.
Quelques minutes après, Julien retira son casque et se tourna vers le loup avec un sourire. Celui-ci soupira de soulagement, enfin, il avait son ami pour lui tout seul, il en avais besoin, besoin d'attention.

Il s'approcha de Julien et vint lui chuchoter dans le creux de l'oreille :

-Julien, fais-moi des caresses, dit le jeune loup.

-S'il te plait, je bosse, après... répondit timidement son ami.

Meth ne put s'empêcher d'être irrité. Il se sentait abandonné et se demandait pourquoi Julien l'avais recueilli s'il ne pouvait pas s'occuper de lui.
Quant à lui, Julien eu un léger pincement au cœur, il aurait largement préféré aller avec son ami, mais il avait un travail, c'était bien plus important...

Quelques instants passèrent, Julien n'avait toujours pas décollé de son fauteuil à roulette, Meth se tortillait dans tout les sens, impatient.

-Allez, va dans le canapé, je te rejoins, dit le brun avec un sourire, éteignant son ordinateur portable.

-Ouiii ! Cria le loup en courant vers le salon, heureux.

Julien ria. Pour lui, Meth était vraiment une personne à protéger, avec beaucoup d'affection, comme un chien auquel on doit s'occuper tout les jours.
Il se leva de son fauteuil et rejoint le loup qui s'était déjà allongé sur le dos avec un grand sourire.

Ce que Meth n'avait pas dit, c'est qu'avec sa forme humaine, il est sensible. Non, pas juste très émotif. Mais quand on le touchait simplement, il se mettait dans tout ses états, excité, avec des papillons explosant dans son ventre. Il le savait, mais voulait garder ce secret, curieux de savoir la réaction de Julien.

"Si Julien me touche, est-ce que je ressentirai quelque chose ?"

La réponse était évidente. 』

WerewolfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant