XXXVII

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『 Le lendemain, les deux jeunes hommes se levèrent avec un sourire enfantin sur leurs visages. Le loup s'était empressé d'aller voir à la fenêtre donnant sur la rue pour voir s'il y avait de la neige. Il s'émerveilla de voir une rue tapissée de blanc. Des petits flocons tombaient encore du ciel et le sol était recouvert d'une bonne épaisseur de neige et les passants marchaient prudemment pour ne pas glisser. Julien rejoignît son compagnon, une tasse de café à la main. Il embrassa doucement sa joue, et celui-ci ne décrochait pas le regard de la fenêtre.

- Dis, tu penses qu'on va rester longtemps comme ça ? demanda le châtain.

- De quoi tu parles ? dit Julien, perplexe.

- Eh bien... Que j'habite chez toi, sans payer aucun loyer. Et si un jour on se dispute, je sais pas ce que je vais devenir.

- Tu sais, on a aucune raison de se disputer. Au début, quand on s'est rencontrés, j'arrivais pas à te cerner. Mais maintenant qu'on se connaît bien, je ne me fais plus de soucis. Et puis pour le loyer ne t'en fais pas, on arrive à vivre bien comme ça pour le moment.

- Hm... Parfois la meute me manques. Je sais ce que tu vas dire : que j'ai aucune raison de préférer ma meute. C'est vrai que j'ai eu beaucoup de problèmes avec eux, mais il y avait quelques avantages.

- Comme quoi ? demanda Julien en sirotant son café.

- Là-bas, je me sentait plus naturel. Dans la ville, j'ai l'impression que je me comporte différemment. Je suis tellement stressé à l'idée que quelqu'un d'autre que toi apprenne mon secret.

Le brun fronça les sourcils.

- T'aimerai y retourner ? dit-il sèchement.

Meth soupira un long moment, il n'était pas sûr de ce qu'il voulait répondre.

- Je ne sais pas... Mais je pense qu'il faudra bien que j'y retourne un jour. Que ça soit dans une semaines ou dans cinq ans, fit le plus jeune en baissant les yeux.

- Même si ça me fait de la peine, il faut que tu saches que je te soutiens, si tu décides de partir.

Le brun prit la main de Meth, en lui souriant tristement. Il ne s'attendait pas à entendre ce genre de choses un jour avec son loup. Il avait un léger pincement au cœur à l'idée de se séparer de lui. Il se demandait ce qu'il allait bien pouvoir faire, une fois que Meth serait partit. Seraient-ils encore ensemble ? Se parleraient-ils encore ? Il espérait de tout son cœur que oui.
Après cette petite conversation pesante, ils mangèrent un morceau puis ils sortirent dehors, pour jouer dans la neige.

- Prends ça ! cria le loup en lançant une boule de neige.

La boule de neige atterrit dans les cheveux de Julien, avant que celui-ci ait le temps de réagir. Mais il répliqua en lançant une boule glacée en plein dans le visage de Meth, qui se mit à éclater de rire en s'allongeant au sol.
Julien profita de ce moment de faiblesse pour s'assoir sur le ventre de Meth et lui faisant manger de la neige. Ils étaient comme des enfants, insouciants et riants. 』

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