Werewolf

XXV

『 Après quelques minutes, les deux jeunes hommes furent prêts pour sortir en ville et acheter des vêtements pour Meth. Ils savaient pertinemment que les vêtements du plus grand n'étaient pas à la taille du loup, ils étaient bien trop grands, et qu'ils allaient se retrouver à court de vêtements propre un jour ou l'autre.
Alors ils marchèrent jusqu'au centre-ville, et tentaient de repérer un magasin de vêtements pour homme pas trop chère. En effet, Julien ne travaillait pas et n'avait donc par conséquence très peu d'argent pour vivre, juste suffisamment pour manger et sortir de temps en temps.
Cela faisait quelques minutes que Meth était scotché devant une vitrine, ses yeux fixant une magnifique veste kaki. Julien n'arrêtait pas de lui répéter qu'elle était trop chère et qu'ils ne pouvaient pas se permettre de l'acheter.

- Julien... S'il te plaît ! fit le loup avec une moue sur le visage.

- Je dois te le répéter combien de fois ? C'est non. Ou alors tu trouves un travail et tu me rembourse, soupira Julien sur le point de céder.

- D'accord, ça marche ! Allons l'essayer ! sourit le plus jeune.

Ils s'aventurèrent dans le magasin bondé afin de demander à un employé s'il pouvait essayer la veste. Meth s'approcha d'une demoiselle, jeune, blonde tirant sur le roux et de jolies tâche de rousseur sur les joues.

- Madame ? demanda-il, intimidé.

- Oui ? Vous avez trouvé ce qu'il vous plaît ? sourit-elle.

- C'est la veste kaki dans la vitrine du magasin, je peux l'essayer ?

- Bien-sûr, allez en cabine je vous l'apporte. Quelle taille ?

- Hein, pardon ?

- Votre taille, monsieur.

- Hm... Je ne sais pas, choisissez pour moi s'il vous plaît.

- Un S sera suffisant, j'imagine, souffla-elle presque silencieusement en observant le corps du loup.

Meth se dirigea vers la cabine et fut vite rejoint par Julien, un t-shirt blanc avec des écritures anglaises en main. Il lui sourit en lui présentant sa trouvaille.

- T'en dis quoi ?

- J'aime bien, mais pas assez pour que je me le paye moi-même. Je ne veux pas avoir trop de dettes envers toi...

- Oh, t'inquiète je te le paye. Désolé si j'étais un peu énervé tout à l'heure, tu ne te rends juste pas compte du coût de la vie.

- Julien... On a pas vécu dans le même monde, je suis désolé de t'avoir mis dans l'embarras, je m'excuse.

Le brun, pris de remords à propos de ses paroles, vint serrer dans ses bras le petit loup.

- Oublie ça, je te la paye, je peux bien faire ça pour mon amoureux, non ? fit Julien en caressant la tête du châtain enfouie dans son cou.

- Haha, merci Julien ! cria-il à travers la couche de vêtements recouvrant son visage.

Un toussotement se fit entendre avant que les deux garçons se séparèrent de leur étreinte.

- Voici votre veste, monsieur, taille S, lança l'employée.

Julien fronça les sourcils après cette déclaration. Cette voix lui était particulièrement familière, une voix qu'il avait tellement aimé par le passé.
Il se tourna vers la jeune femme, la dévisageant du haut du front jusqu'au menton.

- Emilie, c'est toi ? fit-il au visage de la jeune femme.

Après une seconde d'hésitation elle se mit à observer Julien d'un œil surpris. Puis sa surprise se transforma en joie, la joie de retrouver, par le gré du hasard, une connaissance du passé.

- Ça faisait si longtemps, Julien... 』