-ARRÊTE, s'il vous plaît, criai-je. Non, mais arrête lâche moi, tu me fait mal. Rick ARRÊTE.
Il m'attrapa par le bras et ma hanche, puis me tira vers lui. Il tenta de m'embrasser mais je le repoussais comme je pu. Je le frappa le plus fort que je pu, après mon dernier coup il fut un peu sonné et son emprise se desserra sur moi et je pu partir en courant le plus vite possible.
Je courais dans n'importe quelle direction, je voulais juste y échapper et c'est tout. Je descendis le plus rapidement possible les marches et arriva devant une porte. Je tentai de l'ouvrir, mais malheureusement elle était barrée et c'était trop tard. Il arriva par l'arrière et m'attrapa, puis appuya un couteau contre ma gorge. Il m'avait déjà battu avec ses poings mais jamais avec un objet, j'etait terrifier à l'idée qu'il me tue ou me torture.
-Lâche-moi Cam, tu me fait peur, dis-je d'une voix tremblante.
-N'ait pas peur ma belle.
Je criais à tue-tête que quelqu'un m'aide, mais rien, personne ne m'entendait. Il finit par réussir à m'attacher à une chaise malgré le fait que je n'arrêtais pas de le frapper. Je commençai a pleurer et à trembler tellement il me faisait peur. Il me fit une longue entaille dans le creux de ma joue, puis une sur le bras, deux sur la jambe gauche, puis il finit par rentrer la lame du couteau dans mon ventre. Ça faisait affreusement mal et je commençais à ne plus voir très clair, lorsque j'entre-vis une silhouette d'homme l'enlever de sur moi. Il me prit ensuite comme un gros bébé, puis tout ce que j'ai pu remarquer était ses magnifiques yeux d'une couleur brun ambre, et puis, plus rien.
Je me réveillai en sursaut et en hyperventilation, j'alla donc ouvrir ma fenêtre pour laisser l'air frais rentrer dans ma chambre. Je regarda mon téléphone, parce que mon réveil matin était dans une boite prêt à être déménagée. En fait, je ne déménage pas vraiment, j' irais m'installer dans une école de militaire pour apprendre à me défendre et lui mettre une raclée s'il avait le malheur de revenir. Il était 5:49 du matin. D'habitude je me réveillais plus tard mais à cause de se cauchemar et le fait que je sois stresser d'aller dans une école entièrement de garçon, je me suis réveillée tôt. C'est mon père qui m'a poussé à aller dans cette école pour que je puisse m'endurcir psychologiquement et physiquement vu qu'il savait tout sur mon passé, mais il m'avait tout de même pas forcer à y aller, car je voulais passer par dessus mon passé et c'est ce que j'allais faire dans cette école. C'est aujourd'hui la "rentrée", on est quand même en octobre-je sais j'ai eu deux mois de vacances de plus qu'eux-mais ce n'était pas vraiment des vacances, plutôt deux mois à se cacher pour ne pas qu'il me retrouve. Je crois que je vais bien m'amuser là-bas, les soldats de cette école crois qu'il va y avoir UN nouveau, mais c'est compréhensible vu mon nom. J'ai bien hâte de voir leur réaction quand ils vont me voir arriver.
Malgré l'heure, j'alla me préparer pour pouvoir arriver plus tôt et m'installer confortablement dans le dortoir de ma nouvelle école. J'enfilai un gros jogging noir avec beaucoup de poche et un crop-top armé. J'alla dans la salle de bain, me mit du mascara puis du fond de teint pour cacher ma cicatrice sur ma joue et le tour est joué.
-Le déjeuner est prêt, cria Mark, mon père.
-Déjà, il est juste 6:03!
-Mais je veut que tu arrive plus tôt pour pouvoir t'installer confortablement là-bas.
Non, mais il lit dans mes pensé lui.
-Alors, tu vient? demanda-t-il.
-Oui oui, j'arrive, déclarais-je.
Je me retourna face au miroir, puis attacha mes long cheveux argentées en couette sans me préoccuper des bosses. Toujours face à mon miroir, je répéta à voix haute la phrase qui me remontais le moral à tous les matins suivant les apparitions de mes cauchemars.
-Observe, respire, encaisse et rends le coup, aussi fort que tu l'as reçu.
Je sortis de la salle de bain et descendis les marches jusqu'à la cuisine où se trouvait mon père.
-Bon matin ma chérie, bien dormis? me demanda-t-il.
-Bon matin papa et non j'ai pas super bien dormis, mais c'est pas grave, déclarais-je.
-Pour te remonter le moral je t'ai fait de pancakes, tien, dit-il en me tendant une assiette avec deux pancakes.
-Ah merci papa, mais j'ai pas super faim ce matin, alors je vais me contenter d'une belle pomme verte.
-Ah ok, dit-il un peu déçu.
-On part dans combien de temps?
-Dans 15 minutes, pas plus.
-Parfait je serai prête dans 15 minutes top-chrono, déclarais-je en montant les marches deux par deux comme j'aimais bien le faire.
Je terminai ma valise dix minutes plus tard et la descendis avec ma boîte, prête à partir. Je sortis hors de la maison avec les clés de la voiture pour mettre mes choses dans celle-ci. Après, je retourna à l'intérieur pour avertir mon père que j'étais prête.
-On peut partir je suis prête, criais-je a mon père.
-Mais ma chérie ce n'est pas moi qui va te reconduire là-bas, c'est Albert.
-Ah c'est vrai j'avais oublier je vais sortir mes choses de ton auto, dis-je un peu agacée.
Albert, c'est le chauffeur de mon père et oui, mon père est riche et c'est en parti grâce à ça que j'ai été acceptée dans cette école de gars. Albert travail pour mon père depuis 12 ans et il a toujours été à ce poste en tant que chauffeur personnel et il est vraiment gentil. D'ailleurs, il vient d'arriver alors je vais porter mes choses, mais avant de pouvoir les mettre dans la valise, Albert arriva, pris mes choses et les mis dans la valise, en vrai gentleman.
-Merci beaucoup Albert, le remerciais-je.
-Oh mais sa fait plaisir ma belle Chador, dit-il avec un gros sourire tout comme moi.
J'alla faire un gros câlin à mon père pour lui dire au revoir.
-Tu va venir me voir hein papa?
-Bien sûr ma chérie, n'importe quand, appelle moi et je viendrai, déclara Mark.
-Parfait, alors je t'appellerai chaque fin de semaine.
-Je t'aime, lâcha mon père.
-Moi aussi, mais c'est le temps de se séparer là.
-Alors bonne rentrée en octobre ma belle, dit-il en m'embrassant sur le dessus de ma tête.
J'embarqua dans la voiture et Albert et moi nous mirent en route vers ma nouvelle école.
VOUS LISEZ
Harcelée
RomanceSavoir que l'on se fait observer de proche et de loin, ce n'est pas très rassurant. N'en parler a personne, faire comme si de rien n'était, ce n'est pas la définition d'un être fort. Une personne forte va affronter ses peurs sans reculer face à ce...