Ready for payback, Prête à se venger

Mon cher journal

- Mon cher journal tu as été traitre envers moi, dis-je dans ma cellule, je ne peux plus t'écrire mais je sais que tu m'entends. Dommage que tu ne sois pas là. Je te disais tout, te racontais tout. Comme ce que j'ai fait à Felipe Hernández, tu sais quand je l'ai brûlé vif sur le poteau à Mexico ? Je dois avouer que l'idée était plutôt originale. Je me souviens de ses mots lorsque je me faisais torturer par Alvin Walker pendant que Joshua Scott maintenait mes poings fermes, pendant que Jarod Collins surveillait les environs et pendant qu'Adam Tyler m'embrassait jusqu'à m'étouffer. Ses mots resteront gravés à tout jamais dans ma mémoire : Brûle en enfer ! La tournure a été plutôt sarcastique n'est-ce pas ?

Je m'arrête quelques minutes avant de continuer :

- J'aurais aimé t'écrire ce qu'Alvin m'a fait endurer, j'aurais aimé partager avec toi ce moment mais j'étais trop lâche. Aujourd'hui je suis prête à tout raconter.

Je regarde le mur devant moi pendant de longues minutes avant de commencer :

- J'étais soudain allongée sur le banc, Il avait demandé à tous les autres de partir mais ceux-ci rigolaient trop fort pour entendre. Alvin a alors crié tellement fort que mes tympans souffrent encore. Joshua, Jarod, Adam et Felipe sont sortis des vestiaires me laissant seule avec Lui. Je me souviens de l'avoir supplié à mort de me laisser partir mais Il rigolait. Je pensais qu'il allait me faire peur et me laisser sortir des vestiaires mais j'ai vite compris que ce n'était pas le cas en le voyant déboucler sa ceinture, l'enlever et déboutonner son jeans. J'ai donc crié pour que quelqu'un m'entende mais à cette heure même le concierge n'était plus de service. Je me débattais comme une furie mais il a quand même réussi à me chopper par l'ouverture de mon jeans, il me frappait en me criant de la fermer mais je ne pouvais pas, j'aurais aimé mais je ne le pouvais pas. Lorsqu'il eut déboutonné mon jeans tout se passa très vite dans la vie réelle mais très lentement pour moi, j'avais l'impression que ce calvaire durait des heures mais seulement quelques minutes s'étaient écoulées lorsqu'il en eut finit avec moi. Je regardais l'horloge depuis le début et seule la trotteuse pouvait témoigner des coups que je recevais. Après m'avoir frappée, blessée avec un couteau, humiliée et violée Alvin me chuchota à l'oreille qu'il n'avait jamais vu un corps aussi lâche que le mien.

On verra bien s'il aura les couilles de me le redire...

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