• Dark Love •

Chapitre 4

Harry - Comme je te l'ai déjà dit tout à l'heure, on va jouer.

Mon sang se glaça et ma vue devint légèrement floue par les larmes. Je tournais ma tête vers la fenêtre pour l'empêcher de me voir. Je déteste Enzo, et toutes ces personnes avec lui dans le casino. À cause de lui maintenant, je vais me faire violer et séquestrer. Enfin c'est vraiment ce que je pense.

Harry - Tu pleures? En fait non, c'est pas une question. Tu pleures. Pourquoi?

T'aimeras toi te faire trahir par tes proches et sûrement plus les revoir? Ce mec en tout cas était étrange. Il m'effrayait, ça c'était sur, mais lui et ses acolytes de tout à l'heure n'étaient pas comme tout les autres mecs des gangs que mon père m'a caractérisé. Je ne lui répondis pas, par peur de fondre en larmes à peine j'aurais ouvert ma bouche.

Il se pencha vers le siège conducteur, a l'avant, ce qui me laissa apercevoir la fine bande de son boxer. Je rougis à cette vue.

Je n'ai jamais eue de petit ami. Enzo me l'a interdit dès ma petite enfance. Cela peut paraître bizarre mais, alors que j'ai atteint mes 18 ans, je n'ai jamais embrassé un garçon de toute ma vie. Je suis plutôt du genre à respecter les règles donc, j'ai suivie celles de Enzo.

Harry se redressa et rigola légèrement à ma tête. Il me montra un bandeau noir qu'il venait de prendre.

Harry - Désolé princesse mais je vais devoir cacher tes jolis yeux.

Voilà quelque chose de typique. Les prisonniers ne doivent pas connaître la route jusqu'à la planque des agresseurs. Logique.

Il me tourna et m'entoura les yeux du tissu noir. Il me l'attacha serré derrière et je me remit droite.

Harry - Tu serais mignonne de ne pas le défaire.

Le défaire? Impossible, j'avais trop peur de ce que Harry pourrais me faire après, si c'est pire de ce qu'il compte me faire plus tard, quand on sera arrivés.

Harry - Et puis... Si tu as peur du noir, je pense pouvoir le débrouiller à établir un contact avec toi bébé.

Tout au long qu'il disait ça, sa main glissa lentement sur la cuisse, encore une fois. Ma respiration devint plus difficile à établir et ma gorge devint sèche. Je frappais sa main qu'il retira en rigolant.

*****

La voiture roula sur une allée en gravier sûrement et se stoppa. Le chauffeur sortit d'après ce que j'en déduis et vint m'ouvrir la porte. Je ne pouvais sortir sachant que j'avais toujours le bandeau sur les yeux.
Harry se rapprocha de moi, presque collé, et me chuchota à l'oreille :

Harry - Vas y princesse, je suis derrière pour te guider.

Je sortis doucement de la voiture et, une fois debout, commençais a marcher. Mais je sentis vite des mains, sûrement celles d'Harry, sur mes hanches. Il m'aida à marcher jusqu'à la fin du chemin de gravier pour arriver sur un sol dur. Il ouvrit une porte et me fit entrer. Le sol devait être du carrelage car il était dur. L'air était frais.

Le bandeau tomba et je pus voir que je me trouvais dans une immense demeure, le sol était en marbre, on trouvait un immense escalier à gauche, d'autres pièces fermées à droites et un immense baie vitrée en face de nous. Le bandeau avait été retiré par Harry qui me regardait maintenant, un léger sourire aux lèvres.

Harry - Tu vas me suivre d'accord Poppy?

Je hochais la tête, légèrement hésitante. Il monta l'escalier et on se retrouva dans un long couloir sombre. Il toqua à une porte sur la droite et entra ensuite suivit par moi.

On se trouvait dans un grand bureau, ressemblant très légèrement à celui de mon père. Un homme se trouvait sur un fauteuil noir, il nous regardait. Il devait avoir la quarantaine tout au plus. Les cheveux noirs, ébouriffés, la peau hâlé et des yeux marrons chocolats.

Homme - Harry Styles, que me vaut ta visite?

Harry - Nous avons réussis. Regardez.

Il se tourna vers moi, les yeux pétillants, tandis que l'homme se leva et se posta devant moi une cigarette à la bouche. Il me contempla pendant quelques secondes.

Homme - Poppy, c'est bien toi?

Comment connaissait-il mon prénom?

Moi - Ou... Oui.

Homme - Comme tu as changée...

Explications please!

Moi - H... Ha.

Homme - Tu ne te souviens donc pas de moi?

Je tournais la tête de gauche à droite.

Homme - Ben voyons Poppy, je suis ton oncle!

Quoi?! Un oncle?! Enzo ne m'avait jamais dit que j'en avais un!

Homme - Je suis Racciadri. Zachary Racciadri.