Elle était allongée. Immobile. Elle avait l'air si paisible. Pourtant, elle ne se doutait pas de ce qui allait l'attendre.
C'était la douleur qui tira Athéna de son sommeil. Une sensation de brûlure à chaque effleurements de son arcade sourcilière. Ses paupières se soulevèrent petit à petit, permettant à ses yeux de s'habituer à l'obscurité. Elle était là, allongée sur un matelas miteux à même le sol, dans une pièce totalement étrangère.
« Qu'est ce que... »
La rousse ne saurait dire où se trouvait exactement les murs qui l'emprisonnaient. Il faisait encore trop sombre. Seule la lueur d'un éclairage " sortie de secours " ne la laissa pas seule avec les ténèbres.
À tâtons, elle se redressa tant bien que mal, les muscles ankylosés. Les souvenirs étaient encore trop vague. Elle se souvenait de son retour à la maison, de ce silence pesant, des agents doubles et... de Rosie... Étalée sur le tapis, gisant dans sa propre mare de sang.C'était impossible.
Elle ne pouvait pas y croire. Rosie ne pouvait pas être...
Athéna se laissa retomber lourdement sur le matelas, la tête entre les mains, ne parvenant pas à finir la fin de sa pensée.
« Non...non...non je rêve. Je suis en pleins rêve... » murmura-t-elle.
Parfois, se mentir à soi même rendait plus facile l'apprentissage d'une terrible nouvelle. C'était le cas en ce moment même.
Athéna n'arrivait même pas à pleurer. La douleur à son visage était bien trop forte.
Alors, prenant toutes les forces qu'il lui restait, et, toujours tremblante, la jeune fille se redressa tant bien que mal, les deux mains collées contre le carrelage mural. Ses doigts glissaient, collaient, ricochaient sur la surface lisse et glaciale. Avançant à l'aveugle, frôlant l'un des murs avec sa main gauche par sécurité, Athéna marcha prudemment. Chaque pas devenaient de plus en plus angoissant. Et si il y avait quelqu'un caché dans l'obscurité ? Qui sait ? Elle était dans les locaux d'HYDRA à coup sûr, tout était possible avec eux. Il fallait trouver un moyen de s'évader au plus vite, même si le pourcentage de fuite ne dépassait pas les dix pour-cents.Soudain, alors que la demoiselle longeait l'un des murs, l'une de ses mains tomba dans le vide. Il y avait une embouchure. Une embouchure semblable à un trou de porte.
Le cœur battant, elle se glissa à travers celle-ci en écartant les bras pour sentir le béton sur sa peau. Une simple façon de se rassurer. C'est alors qu'elle sentit sous ses doigts, une sorte d'objet en plastique incrusté dans le mur. Toujours aveugle, Athéna le tata pour essayer de deviner ce que cela pouvait bien être.Bingo !
Un interrupteur.
Sans hésiter, la jeune fille appuya dessus. Le flash lumineux fut si violent qu'elle poussa un petit cri aiguë avant de plaquer violemment sa main contre son visage. Au moins, elle n'était pas dans le noir complet, c'était déjà une bonne chose.
Lorsque ses yeux furent habitués à la luminosité, Athéna retira doucement sa main. Devant elle se trouvait une minuscule salle d'eau. Il y avait un WC et un lavabo. Elle resta alors planté là prenant presque racine.Des bruits de pas attirèrent son attention. Elle sortit doucement la pièce, laissant au passage la lumière pour y voir plus clair. Le son s'amplifia au fur et à mesure des secondes qui s'écoulaient. C'était étrange d'entendre si bien malgré une porte blindée comme un coffre fort. Après tout plus rien ne l'étonnait. Méfiante, Athéna se recula le plus possible de celle-ci, certaine que les personnes qui marchaient dans le couloirs venaient pour elle. Un.. Deux... Trois... BAM !
La porte s'ouvrit à la volée, laissant de nouveaux flashs orangés l'assaillir de toutes parts.
« Bonjour, Athéna. Je vois que tu es réveillée.

VOUS LISEZ
The Last Time | Avengers
FanficTHE LAST TIME | Avengers ATHÉNA NE SAIT pas trop quoi faire de son avenir. Tout juste diplômée, la jeune fille fait la rencontre de Randall, un énigmatique joueur d'échec. Une amitié se forge entre ...