33 : Mon homme.

1.3K 144 224
                                    

– « Alors...c'était comment ? » me demande-t-il sans même décrocher ses yeux de l'écran. Je souris à pleine dent. Il est définitivement trop sexy pour être mon homme rien qu'à moi. J'ai vraiment de la chance qu'il soit intervenu dans ma vie de façon aussi agréable. Cet attachement, celui qu'il m'a fait connaître lorsqu'il est arrivé...je ne veux plus m'en détacher. J'aime trop ce désir qui naît en moi lorsque je le regarde, j'aime beaucoup trop ce sentiment de joie qui m'envahit lorsque je pose les yeux sur lui. Je ne veux plus jamais quitter cette émotion.

– « J'ai envie de toi. » énonçais-je sensuellement, ignorant totalement sa question. Il se lève, son sourire coquin sur les lèvres avant de se diriger vers la cuisine.

– « Tu vas perdre, espèce de pervers. » se moque-t-il, faisant exprès de remuer son magnifique cul juste sous mes yeux pour me narguer. Peu importe. Je veux bien perdre. De toute façon, je perds constamment avec lui. Je perds en continu depuis qu'il m'a volé mon cœur, depuis qu'il s'est imprégné sous ma peau.

Je viens violemment plaquer son torse séduisant contre le mur du salon. Je n'allais pas tenir bien longtemps de toute manière, il le savait parfaitement... Je m'empresse de lui enlever son t-shirt pour admirer sa peau si lisse et addictive sans qu'il ne dise rien. Takuya ne cesse de sourire d'envie face à ma brutalité, il sait quel merveilleux moment nous nous apprêtons à vivre une nouvelle fois. Son dos est si attirant que je m'en mords les lèvres d'impatience. Il a un effet si envoûtant sur moi que cela me fait ressentir toutes sortes de choses en même temps. Je me précipite pour lui enlever son jogging et son boxer en même temps pour pouvoir admirer la beauté hypnotique de son postérieur. Je me débarrasse de mon t-shirt et déboutonne mon jean avant d'aller chercher mon sexe et de le frotter précisément contre son pli fessier. Il gémit légèrement sous mon geste, m'excitant à une vitesse folle... Je m'empare de ses poignets et les mène tous les deux jusqu'à son dos, l'une de mes mains vient les maintenir fermement pour l'empêcher de bouger tandis que l'autre s'amuse à titiller son envie.

– « Ah, ça fait mal... » ricane-t-il, partagé entre la nervosité et la tentation. Je ne le connais que trop bien, son sourire trahit toute l'excitation qui l'habite face à mes gestes.

– « Tais-toi. » lui ordonnais-je avant de lui mordiller le lobe de l'oreille. Je veux le prendre brutalement aujourd'hui. Je veux lui montrer de quoi je suis capable mais surtout ce qu'il m'offre chaque jour rien que par son regard. « Serre les dents. » murmurais-je rapidement. Il n'a même pas le temps de me questionner que je pénètre dans son antre d'un coup de bassin brute. Il se cambre parfaitement contre moi, emboîtant nos deux corps dans une harmonie parfaite. L'entendre jouir est comme un son mélodieux digne des plus grandes cérémonies. Je vais et viens en lui avec la plus grande lenteur du monde. J'ai assez d'expérience pour savoir que plus c'est lent, plus le moment dur et plus il dur, plus c'est torturant. Et le torturer m'enivre d'une excitation irréversible... Je m'exalte sur ses gémissements de satisfaction et son souffle qui montre bien tout le plaisir que j'arrive à lui procurer. Je resserre mon étreinte pour l'entendre crier plus fort, je veux l'entendre hurler de plaisir dans sa langue maternelle, ce qu'il fait juste après.

– « Plus vite... » réussit-il à crier entre deux coup de hanche. Je ressors et entre de son anus ce qui le fait jurer à plein poumon. Cette sensation est délicieuse, je ne pourrai jamais m'en lasser. Partager ce genre d'instant avec lui est une bénédiction des Dieux. Je me démène de plus en plus vite sur son arrière train. Je manie avec ardeur son énorme pénis entre mes doigts pour l'aider à atteindre ce moment d'extase intense. Il se cambre de plus en plus, venant poser sa nuque contre mon épaule, la bouche grande ouverte, cette bouche qui me fait tellement rougir lorsqu'elle vient me réchauffer le sexe... Je sens que le moment est proche... Putain, Takuya... Il est tout ce que je suis en droit d'attendre de la vie... Je m'enivre de cette effervescence lorsque je me déverse en lui et que son liquide vient recouvrir ma main. Je continue mes gestes et les ralentis pour faire perdurer l'enfièvrement de nos deux corps encore quelques secondes. Rien n'est plus bon que ce moment de fin... Je me détache de lui avec douceur et alors, je reste debout, essoufflé par ces minutes, à l'admirer. Tu es magnifique, bébé... Il se retourne avec difficulté pour me voir. Il est pratiquement affalé contre le mur, fatigué et repu par ce que je viens de lui offrir. « Tu es sans aucun doute...le meilleur de tout le pays... » sourit-il avant de se mordre la lèvre inférieure de manière tout à fait sexy.

Évidence |takujae|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant