『He has sunk』 • kth+jjk ⊱terminé⊰

Chapitre 23

"Dites à ce cher JungKook de retourner dans le quartier près de l'hôpital, aucune crainte, il saura lequel. Nous l'attendons."

***

Quartier louche,
2h auparavant.

JungKook.

     C.H, devant moi, qui se trouve ventre à terre, commence à avoir un peu de mal à respirer. Cependant, l'information met un temps fou à me monter au cerveau et je reste pétrifié pendant quelques secondes, le temps d'analyser la situation dans laquelle je me trouve et savoir ou non si le lâcher représenterait un danger pour moi.

Finalement, je défais enfin ma prise sur le vieil homme et celui-ci ne se fait pas prier pour se relever puis épousseter ses vêtements.

    Une fois bien dressé sur ses deux jambes et le sourire n'ayant toujours pas quitté son visage, il se met soudainement à m'applaudir en ressortant la lèvre du bas, un sentiment de fierté se traduisant sur son visage. Il semble béat tandis que je suis royalement paumé et que j'arque un sourcil.

«Franchement, chapeau, engage-t-il. Je pensais que j'aurais à engager un garde du corps, mais t'as l'air de te débrouiller en fin de compte !»

Il se met à rire bruyamment tandis que je grimace d'incompréhension face à cet énergumène. Plus je le vois, moins je le comprends. Mais qu'est-ce que c'est que ce type ?

Après quelques secondes de rire qui me paraissent durer une éternité, il s'avance vers moi et pose son coude sur mon épaule pour me confier à l'oreille, ayant apparemment perdu son humeur festive.

Il chuchote :

«On reviendra ici plus tard, pour l'instant, suis-moi, m'intime-t-il. Je t'emmène dans un endroit plus tranquille.»

Confiant, et comme je n'ai de toute façon rien à perdre, je me recule légèrement de lui et hoche la tête pour indiquer que j'étais prêt à le suivre. Dès lors, il part en sens inverse et je me dépêche de repasser sur ses pas pour ne pas le perdre de vue. Qui sait, avec un peu de chance, peut-être m'aidera-t-il à retrouver TaeHyung.

***

QG-K,
18:15.

TaeHyung.

Ma gorge me lance terriblement. Hurler, quand on n'a ni le droit de boire ni manger, n'est vraiment pas la chose la plus recommandée. Heureusement, un des abrutis et venu me ramasser avant que, la gueule contre terre, je ne m'évanouisse à cause du sang qui finirait par me monter un peu trop à la tête.

   Je soupire en laissant tomber cette dernière en arrière. Je ne souffre même plus de mes poignets, les liens étant trop serrés. Je ne sens plus mes pieds non plus car, finalement, le froid du sol a eu raison de moi. Je ne sais même pas depuis combien de temps je suis ici, en fait. Je lève le regard vers le semblant de lumière vers l'extérieur qui m'ait été donnée, et plisse les yeux en constatant que le Soleil commence à décliner.

   Bon. Ça ne va faire que 20h, environ. Je commence quand même à avoir faim et, à cause de cela, mes forces me perdent doucement. Leur but serait vraiment de me laisser crever comme un chien, de faim et de soif ? Impossible, ce serait trop facile.