La Sous-Estimée

Chapitre 25.

Toujours dans le point de vue d'Abdoulaye.

En me retournant je vis Solange, elle c'était changée et n'avait plus sa tenue de travail. Elle se dirigeait vers cette jeune fille en la prenant dans ses bras.

Mais ?

Cette jeune fille l'a appelé "Maman" si je ne me trompes pas non ?!

Et si elle l'appelle maman, ça veut dire que c'est aussi ma fille puisque Solange n'a qu'un enfant !

C'est ma fille ! C'est ma fille !

Une envie de tomber dans les pommes me prit, mais j'ai préferé y résister.

Je continuais à la regarder pendant qu'elle prenait les affaires de sa maman pour les porter. Elle est comme nous, fin, comme moi, comme nous les Mendy, les Manjack...

« Oh t'es mignonne mon coeur !

– Tu as faim ?

– Et pas qu'un peu hein !

– Ça te dirait qu'on aille manger à Val d'Europe ? C'est moi qui régale maman !

– Avec plaisir ! dit-elle en s'en allant avec sa fille Bon salut Maria à demain !

– À demain Solange ! »

Solange était tellement contente de voir sa fille qu'elle ne m'a même pas aperçu... Elles venaient toutes deux de sortir de l'établissement.

« Voilà, sur la feuille, me la donne t-elle, son inscrit le nom de toutes personnes absentes d'aujourd'hui.

– Ah ok merci. Dit moi Maria, marquais-je une courte pause, c'était qui la jeune fille qui était là ?

– Oh Lynda ? C'est la fille de Solange !

– Ah bon ? Et vous savez qui peut bien être son père ?

– Aucune idée ! Solange ne raconte pas trop sa vie en général vous savez ... Vous n'aviez qu'à lui demander car elle au moins elle saura mieux vous répondre que moi.

– Non pas besoin. Bon au revoir et merci.

– Je vous en prie. »

LYNDA.

Ma sublime mère et moi nous étions entrain de finir notre repas. On parlait de tout et de rien. Je suis contente de la voir heureuse. C'est ma priorité.

Cependant, il y avait une chose qui dérangeait mon esprit. C'était le monsieur qui était à l'accueil. Il était bizarre, fin non, il n'était pas bizarre, mais j'avais l'impression de le connaitre ...

« Maman t'as fini ?

– Oui, attend je vais digérer un peu en plus je dois encore travailler ce soir.

– Tu vas être retard puisqu'il va être dix-huit heures.

– Heeee ! Vient on y va, d'abord je te dépose à la maison. »

Nous marchions jusqu'au parking extérieur puis nous entrions dans la voiture en roulant jusqu'à chez moi. Il y avait un silence puis je le combla en lui demandant :

« C'était qui le monsieur à l'accueil ? 

– Quel monsieur ? demande t-elle les yeux rivées sur la route

– Le grand noir.

– Ah, je n'ai pas fait attention pourquoi ?

– Je sais pas, il était bizarre et il ne faisait que de me regarder.