La Sous-Estimée

Chapitre 44.

Point de vue d'Abdoulaye.

C'est vrai... J'ai merdé !

Je reconnais très bien mon erreur et je sais qu'à cause de ça, Solange m'en voudra tellement longtemps.

Elle a prit une sérieuse décision, qui m'a d'abord choqué car je pensais qu'il pouvait encore se passer quelque chose entre nous. Même si je respecte son choix, ça me fait quand même du mal puisque je dois essayer de tourner la page.

Je rentre dans mon bureau en m'asseyant et en mettant la tête entre mes mains.

« Patron ? »

Lorsque j'ai levé ma tête, c'était Garcia. Son accent portugais est tellement sexy. Elle est seulement bonne à baiser et elle le fait tellement bien. Garcia était située à l'encadrement de la porte et commençait à déboutonner sa chemise.

« Non Garcia va t-en ! Je n'ai pas la tête à ça s'il te plait. »

Elle est partie en roulant son cul même si elle n'en a pas plus que Solange ou Mayram.

(...)

Voilà un des moments de ma vie que j'attendais tant... La rencontre avec ma fille. Je vais enfin pouvoir la voir après dix-sept ans.

Oui j'ai refusé de la voir plusieurs fois. Mais aujourd'hui, j'ai mûrit et je ne suis plus le même gamin d'autrefois. Il faut que je prenne mes responsabilités même si ce n'est pas en dix-sept années que je vais tout rattraper.

En regardant l'entrée du restaurant où nous sommes, j'ai pu l'apercevoir entrer. Tout le monde la regardait puisqu'il la connaissait.

Le serveur l'a dirigé à ma table. Un sourire se dessina sur mon visage mais sur le sien, ce n'était pas vraiment le cas.

« Bonjour mon enfant, lui souriais-je.

– Bonjour. »

Un blanc s'installa. Je ne savais pas quoi lui dire et elle n'avait absolument rien à me dire.

« Heu ... Je ne sais pas quoi te dire... Je ... Je m'appelle Abdoulaye Mendy et je suis ton père.

– Sans blague ! »

Ça m'a vraiment surprit entre temps, je comprends.

« Sinon tu vas bien ?

– Ça va ... Et vous ?

– Bien. Mais ce n'est pas la peine de me vouvoyer. Je suis ton père.

– Il faut d'abord que je m'y habitue.

– Oui je te comprends. Ce n'est pas du tout facile puisque tu ne me connais pas encore. Pour t'y habituer, tu peux m'appeler papa.

– D'accord papa ! »

Elle était devenue plus gentille avec moi, pas comme au début ou elle était froide et méchante.

« J'ai vu ton interview hier soir.

– Ah c'est vrai ?

– Oui. Ça m'a vraiment touché et j'ai vraiment regretté la situation de galère dans laquelle j'ai mît ta maman, avouais-je. »

Lynda me regardait avec compassion. Elle est vraiment jolie et ressemble à la fois à Solange, et à la fois à ma grand mère qui était mandjack.

« On fait tous des erreurs tu sais, me rassure t-elle, sinon le monde serait un peu trop parfait.

– T'as raison ! »