La Sous-Estimée

Chapitre 35.

Je vous mets une petite suite avant de partir en soirée. Je vous souhaite une excellente année 2017 et un bon réveillon sous la protection du tout puissant ❤️💉✨.

Point de vue de Solange.

Mon patron qui est aussi le père de ma fille, exigea à ce que je ne sorte pas de son bureau. Mon corps resta figé et crispé de peur à cause du ton qu'il venait d'utiliser envers moi.

« Assied-toi sur le sofa. »

Dit-il avec neutralité. Je me suis assise sur son sofa qui était rouge. Je pose mes effets personnels sur la petite table basse puis il se joint à côté de moi.

« Donc mademoiselle se permet de demander une augmentation ?

– Oui. »

Dis-je sans le regarder dans les yeux. Non seulement il me perturbait mais il me collait de plus en plus.

« T'es sûre d'en vouloir une ?

– Oui, et je t'ai déjà dit que j'en voulait une puisque j'estime travailler plus que tout les autres !

– Mh, m'observait-il longuement, si tu travailles plus c'est parce que je veux que ma fille ait tout ce qu'il faut, caresse t-il ma jambe.

– Je lui donne déjà tout ce qu'il faut ne t'inquiète pas, retirais-je sa main en la tapotant.

– À ce que je vois, ricane t-il, je t'intimide.

– Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

– Tu n'oses même pas me regarder dans les yeux.

– Pourquoi est ce que tu cherches toujours, tout le temps à ce que mon regard soit posé uniquement que sur toi ?

– Parce que j'aime la façon dont tu me regardes, me confit-il, j'ai l'impression de te voir lorsqu'on était plus petit. »

À cet instant, j'étais contrainte de le regarder dans les yeux. Il était plus que sincère et ça se voyait. Je n'avais pas les mots, aucuns ne voulait sortir de ma bouche.

Nous nous sommes regardés longuement sans rien se dire. Mon coeur me disait de l'embrasser mais ma raison me disait de m'en aller.

« Je te le jure que lorsque tu me regardes comme ça, j'ai envie de te donner plus qu'une augmentation, mord t-il sa lèvre inférieure. »

Mes sentiments pour Abdoulaye reviennent petit à petit. Non j'en ai pas envie mais c'est contre mon gré, et c'est plus fort que moi.

Telle que je me connais, j'ai des principes et des valeurs. Je ne peux pas aimer un homme marié !

Il se remit à caresser ma cuisse mais cette fois-ci, je n'ai rien dit. Un frisson parcouru tout mon corps tel un immense électrochoc.

« Abdoulaye arrête s'il te plaît, le suppliais-je, arrête !

– Tu me rends fou tu ne sais pas à quel point.

– Arrête ! »

Il attrapa sauvagement ma nuque puis il m'embrassa. Mon temps de réaction fut hyper lent mais j'ai répondu à son baiser. La chaleur montait, il retirait sa chemise avec impatience tandis que moi je retirais ma veste et mes bottines.

Il s'allongea au dessus de moi puis il me porta et me posa sur son bureau en retirant avec sa main tout ce qu'il y avait dessus. Il était toujours debout, il m'embrassait en passant sa main sous ma robe et il retira ma culotte. Il arrêta de m'embrasser pour me fixer comme un félin devant une carcasse de viande bien fraîche.