Chapitre 47.

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MULTIMÉDIA: Arshad.

Toujours dans le point de vue de Tanya.

« Ma pauvre ! Ça doit être difficile pour toi.

– Ne t'inquiètes pas pour moi, j'ai déjà oublié hein, riait-elle, maintenant je ne pense qu'à ma carrière.

– Il faut ! J'espère que tout se passe hyper bien pour toi. »

Je suis pire que dégoûtée ! DeSean je ne sais pas ce qui lui passe vraiment par la tête pour abandonner cette somptueuse mannequin et la troquer contre une boule de graisse au caramel.

Lynda aurait tellement pu devenir ma belle sœur ! Toute notre famille l'appréciait même ma mère ! Il va regretter d'être passé à côté d'elle !

SOLANGE.

Abdoulaye a décidé de rester chez moi le temps que j'accouche. J'ai fini par accepter car la tâche ne s'avère pas vraiment facile puisque j'arrive maintenant à mon septième mois de grossesse.

J'ai entendu du bruit dans le salon alors je suis descendue pour voir ce que c'est mais ce n'était que Abdoulaye qui regardait une chaîne de sport de combat.

« Je t'ai réveillé, s'inquiète t-il.

– Non du tout, m'asseyais-je en tenant mon ventre.

– Tu vas bien ?

– Ça va et toi ?

– Ouais ! »

Je lui ai sourit puis je regardais la télévision mais je sentais son regard insistant sur moi.

« Euh, me tournais-je face à lui, t'as un problème ?

– J'ai pas le droit de te regarder ?

– Oh je n'ai pas dit le contraire, mais t'es bizarre on dirait que tu veux me dire quelque chose.

– Ah vrai dire, soupire t-il, ouais j'ai envie qu'on ait une vraie discussion.

– Vas y. »

Il c'est avachit sur le canapé en me regardant droit dans les yeux pendant que je posa mon coude sur le canapé en ramenant ma jambe droite sur le canapé prête à l'ecouter.

« Solange je sais que tu n'éprouves plus rien pour moi si ce n'est que de l'amertume et ça je le comprends et je le respecte. »

Il avait complètement tord. Je ne peux pas m'empêcher de l'aimer. Abdoulaye est et restera mon premier amour, je n'ai jamais tourné la page avec lui et je sens que je n'y arriverai pas tellement je l'aime trop.

« Mais, poursuit-il, il faut que notre enfant grandisse dans un bon environnement familial tu vois ?

– Mh, dis-je captivée.

– J'ai vu l'interview de notre fille, je sais qu'elle a souffert de mon absence mais j'étais assez con avant pour savoir qu'elle n'avait besoin de moi. Les enfants que j'ai eu avec Mayram ont grandi avec deux parents alors que Lynda n'a pas grandit avec moi, on se moquait d'elle a l'école et pas que. »

Oui, le fils à Abdoulaye c'était moqué de ma fille lorsqu'on c'était vu à la Défense.

« C'est pour ça que je voudrais que tu réfléchisses à ma proposition. J'aimerais que notre enfant vive avec nous deux. On ne sera pas obligé de vivre comme un couple, on vivra seulement comme de vrais parents.

– Je sais comment ça se finira avec toi et je n'ai pas envie de souffrir plus que je n'ai déjà souffert.

– Solange tu devras juste te dire que c'est pour notre enfant !

La Sous-EstiméeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant