Chapitre 37.

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MULTIMÉDIA : Abdoulaye.

Point de vue de Lynda.

Quelques heures plus tard.

Demain je m'envole pour Chicago aux États-Unis. J'ai un petit coup de blues vu que ma mère ne sera pas avec moi. DeSean aussi va beaucoup me manquer. Hier je lui ai fait un petit bisou que je n'ai pas réussi à contrôler. C'était malgré moi.

Rokhaya et moi nous étions parties au centre commercial dans l'après midi pour pouvoir rajouter des petites choses qui nous manquaient afin de compléter nos bagages, qu'elle n'a pas encore faite.

Je me suis proposée pour l'aider, elle m'avait l'air tendu et troublé la pauvre.

« Lynda tu pourrais me mettre ça dans la petite valise s'il te plait, demande t-elle en me lançant son pull.

– Comme si c'était fait !

– Ah... On part demain, ça passe lentement !

– Tu trouves ?

– Ouais, s'écriait-elle, moi je n'attends que de partir !

– Pareil ! Mais d'un coté j'ai envie de rester avec ma mère, je n'ai jamais été séparé d'elle depuis que je suis petite !

– Ben t'auras l'occasion de le faire ! Rassure toi, ça te préparera pour ton futur. »

Rokhaya a raison. Il faut que je m'habitue à vivre sans ma mère. Ça va être dur mais bon, je vais essayer de le supporter.

« En plus aux États-Unis il y a des beaux garçons Lynda.

– Tu commences espèce de folle, riais-je en lui lançant un coussin.

– Ils sont plus beaux qu'en France on ne va pas se le mentir !

– Oui mais ce n'est pas ma priorité, il faut d'abord que je réussisse mes trois années après on verra.

– Et DeSean ?

– Hein ? Qu... Qu... Quoi DeSean ?

– Ahaha ! Je t'ai testé ! Pourquoi tu bégayes quand je dis son prénom ? T'as oublié de me dire un truc ?

– Pff, soupirais-je, hier il m'a invité au restaurant pour me féliciter d'avoir eu mon BAC.

– Mmh mmh, installe toi il faut que je me concentre sur ce que tu vas me révéler, dit-elle en s'asseyant sur son lit.

– Très bien, m'installais-je également, avant d'aller au restaurant, je cherchais mes chaussures et en les cherchant, je lui ai rentré dedans alors qu'il n'était que torse nu et en serviette. Le pire c'est qu'on était vraiment collé l'un de l'autre et j'ai ressenti un truc bizarre.

– On dirait que tu ressens un petit truc pour lui hein !

– C'est carrément impossible ! Je le considère comme mon grand frère.

– Oui Lynda, on a toutes dit ça un jour ! En plus, je vous verrai trop bien ensemble.

– Oh arrête t'es chiante, riais-je.

– Pourquoi tu te voiles la face ? Il a dû se passer un truc hier au restaurant hein, dit-elle d'un air coquin.

– Ben rien de spécial c'est juste qu'après avoir mangé, on c'est baladé. Il m'a dit que je lui manquerai et que j'aurai de beaux garçons à mes pieds... On c'est fait un câlin... »

Elle souriait déjà, et poussait des cris sans que je puisse finir ce que j'avais à lui dire.

« Et je lui ai embrassé la joue.

La Sous-EstiméeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant