Passion ['paSHən]
nom féminin
Émotion puissante et continue qui domine la raison, mouvement violent, impetueux de l'être vers ce qu'il désire, objet de ce désir, de cet attachement, penchant vif et persistant.
Ce monde a été créé pour moi, mais il...
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◇◇◇
Lorsque je quitte la chambre d'enfant je peux sentir l'odeur des pancakes à l'étage d'en dessous.
Pour être sincère, ça sent très bon et ça me met l'eau à la bouche, mais je dois m'enfuir.
Je ne sais pas depuis combien de temps je m'étais évanouie, mais si ça fait plus de 96 heures, je retrouverais mes pouvoirs. Sinon, je reste toujours l'équivalent d'une pauvre humaine.
Je soulève mon t-shirt et vois que je suis guéris, donc soit j'ai retrouver mes pouvoirs ou soit..
Non, Kai ne m'aurait jamais guéris. Il est un monstre.
Alors j'essaie de voir si mes pouvoirs sont revenu en me coupant un petit peu le poignet avec mon ongles.
Mauvaise nouvelle, je ne cicatrices pas. Mon côté vampire n'est pas revenu.
Super!
Bon, si je n'ai plus mes pouvoirs, je ne peux plus rien contre mon géôlier. Il va falloir que je use de mes mots en essayant de ne pas le vexé. Mon charme est ma seule défense maintenant.
Je dégludis difficilement et commencer à descendre les escaliers à pas de loup.
Dès que je peux voir l'étage, j'aperçois Kai en train de faire cuire la pâte à pancakes avec la radio allumer. Une vieille chanson entraînante, je dirais. Mais totalement contradictoire à la situation.
Je serre la mâchoire et relève la tête en voyant son expression. Une expression totalement enfantine, et au vu des circonstances, ça me met en colère. Il agit comme si tout était normal. Comme si ce n'était qu'un jeu pour lui.
-"Je plains ta famille." dit-il soudainement. "Tu devais être casse pied."
Je sursaute légèrement, ne m'attendait pas à une remarque. Surtout que je n'ai fait aucun bruit.
-"Comment tu as fait pour savoir que je suis là?" Demandais-je d'une petite voix.
Il se retourne et me regarde de haut en bas.
Je tire un peu plus mon t-shirt vers le bas pour cacher le plus possible mes cuisses.
Je ne veux point servir de distraction perverse à cet homme. Ce n'est pas mon but.
Il secou la tête comme pour chasser une pensée malsaine de sa part avant de me tendre une assiette.
-"Pancakes?" Demande-t-il enjoué.
Je ne peux m'empêcher de me méfier. Qui sait, il aurait pu empoisonné la nourriture. Mais en même temps, je meurt de faim et elles ont l'air très bonne.
Je m'approche lentement de lui avant de saisir d'une main tremblante l'assiette qu'il me tend.
Il me fait signe d'aller m'assoir à la table un peu plus loin alors j'obéis, de peur qu'il se mette en colère et qu'il me torture.
