Passion ['paSHən]
nom féminin
Émotion puissante et continue qui domine la raison, mouvement violent, impetueux de l'être vers ce qu'il désire, objet de ce désir, de cet attachement, penchant vif et persistant.
Ce monde a été créé pour moi, mais il...
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◇◇◇
Ma relation avec Niklaus, malgré tout le temps qui s'est écoulé, est rester absolument la même qu'avant. Il est vrai que nous avons changer beaucoup, l'un comme l'autre, mais il reste mon meilleur ami. Il peut arriver parfois qu'on se mette en colère mais jamais rien de bien méchant. Nous avons vécu trop de choses ensemble pour que l'ont puisse se haïr un jour. À vrai dire, j'ai constaté que la plupart du temps, il me traitait mieux que sa propre famille. La pauvre Rebekah était plonger dans un long sommeil tel la belle au bois dormant depuis les années 20, autant dire depuis déjà un moment. J'avais tenter à maintes reprises de le convaincre de réveiller sa petite sœur, mais il prétendait qu'elle n'était pas encore prête. Malgré que cette raison n'était pas suffisante à mes yeux. Même si j'avais voulu la réveiller moi-même, je n'aurais pas pu. Le corps de Rebekah avait été camoufler par un sort d'invisibilité ainsi qu'un la rendant intraçable, mes pouvoirs ne servait à rien. La même chose pour Finn, mais je ne me préoccupais pas vraiment de ça. En ce qui concernait Elijah, lui et Klaus avait perdu contact au moment où Rebekah avait reçu le traitement d'un très, très long sommeil. Cela n'a pas pris bien long avant que je questionne Niklaus sur Kol. Il m'avait dit qu'il était quelque part dans le monde, a passer son temps avec des sorcières.
« Et as tu toujours contact avec lui? » Avais-je demander.
Mon meilleur ami avait ensuite répondu: « Je ne parle pas aux traitres. »
À l'époque, apprendre qu'il aurait été avec d'autres sorcières m'aurait rendue verte de jalousie, mais j'aimais Kai et Kol était déjà très loin dans ma mémoire. Certes il avait été mon premier amour et à ce qui parait, on oubli jamais son premier amour, mais cela ne me faisait ni chaud, ni froid.
Le temps avait passer plus vite que prévu, les années plus précisément, puisque maintenant nous étions en 2010. C'est l'année des jeux olympiques de Vancouver et tout le monde en parle, mais Klaus semble ailleurs. Ma curiosité prit le dessus et je demande: « Je vois bien que quelque chose te travaille et puisque tu ne te décide pas à m'en parler je me lance; qu'est ce que c'est ? »
Klaus sourit en coin et me lança un léger regard avant de finalement répondre.
« Te souviens-tu du sort qu'Esther m'a lancer, pour contenir la malédiction du loup-garou en moi? »
J'hocha simplement la tête en fronçant légèrement les sourcils. Je connais Klaus suffisamment bien pour savoir que lorsqu'il a cette expression au visage, c'est qu'il est en train de préparer un plan machiavélique.
Il poursuivi: « Et bien j'ai découvert une faille. »
Cela ne m'étonne pas vraiment, puisque tous les sorts, à quelques exceptions près, ont des failles. La magie des sorcières repose sur l'équilibre de la nature. Lorsqu'il contredis justement l'équilibre des choses et bien il y a une porte de sortie.
« Aurais-ce rapport avec la belle Katherine? » Demandais-je.
Klaus me lança un regard choqué. J'ai décidé de ne pas en parler avant, car je plains cette pauvre fille. Avoir à subir les foudres de Klaus doit être terrible. Ce n'est pas parce qu'elle m'a ramené dans ce monde pour tuer Niklaus que j'allais portant la dénoncée. Je sais qu'il se serait mis à sa poursuite pour l'exterminer.
« Comment la connais-tu? Elle est morte en 1864 dans un incendie à Mystic Falls. » Questionna-t-il sur un ton quelque peu colérique.
Je ricana. Klaus n'est pas aussi intelligent que le monde le croyait.
« Elle a voulu te le faire croire. Si tu croyais qu'elle était déjà morte et bien tu arrêterais de la poursuivre. C'est elle qui m'a ramené dans votre monde, bien sûr avec l'aide d'une sorcière Bennett. » Expliquais-je.
Klaus pinça ses lèvres entre elles, signe qu'il était définitivement en rogne. Il s'exprima après avoir serrer de desserrer ses mâchoires à plusieurs reprises.
« Je vais tuer cette sorcière ainsi que toute sa lignée. » Cracha-t-il.
Je répliqua: « Je ne crois pas non, car j'ai promis à cette femme que je les protégerais. »
Klaus se tourna vers moi et me regarda comme si j'étais la plus stupide des personnes sur cette Terre.
Mais avant qu'il ne puisse répliquer un commentaire encore plus haineux, je poursuivis: « Vois-tu, cette femme n'a pas eu d'autre choix que d'écouter les ordres de Katherine. Celle-ci menaçait sa famille. » Je fis une courte pause pour le laisser penser à ce que je venais de dire, mais je vu que son expression ne changea pas pour autant, alors je continua: « Et toi tu n'ira pas te venger, pas si tu me passe par dessus avant. »
L'expression de Klaus devenu encore plus sombre et ses yeux s'annoircirent graduellement.
« Serais-tu en train de me menacer? » Questionna-il.
Je sais qu'il est habituer à être le plus fort, le plus effrayant et que tous le monde se pli devant le grand Klaus Mikaelson, mais je n'ai pas peur de lui.
« Je t'en prie, tu sais très bien que je pourrais te battre et me faire les ongles en même temps. » Dis-je en riant.
Son regard s'adouci quelques peu, mais son expression fâché déformait toujours son visage.
Klaus a toujours été le genre de personne qui désirait être le plus fort, le plus redoutable. Alors qu'il veuille ravoir sa parti loup-garou pour devenir un hydrique, ne me surpris pas pour le moins du monde. Je me doute bien que ce qu'il va me demander, va me répugner. Blesser quelqu'un pour obtenir ce que l'on veut n'a jamais fait parti de mes valeurs. Mais à ce moment je vis une fine lueur d'espoir. L'espoir qu'il m'aide en retour et que je sois enfin réunis avec Kai. Même si l'idée de faire du mal à quelqu'un me déplaisais, je savais pertinemment que c'était un sacrifice à faire pour atteindre mon but. La vraie question était: est-ce que Malachai était assez important pour moi pour que je perde mon humanité ?
La réponse me vient rapidement en tête, sans aucunes hésitation et je me détesta pour ce que j'allais dire.
« Maintenant, tu vas me dire quel est ton plan et je verrais ce que je pourrais faire pour t'aider. Mais en échange, tu dois m'aider pour quelque chose. » Commençais-je, puis je me corrigea: « Plutôt pour quelqu'un. »
Klaus me souris d'un sourire machiavélique, venant de retrouver sa partenaire de crime. Et à deux, nous étions imbattable. À deux, nous étions les créatures les plus redoutables de ce monde.
