Jail ◇ Kai Parker

Chapitre 12 - Le mouton noir

◇◇◇

Après avoir retrouvé Kai, hier dans l'après-midi, désespéré, je l'ai garder serré près de moi jusqu'à ce que la nuit se pointe.

Kai est ensuite partit se coucher sans dire un seul mot, comme s'il avait peur de faire une bêtise.

J'ai refusé de le laisser seul dans cet état, alors je suis resté dormir chez les Parker, dans la chambre des parents.

Lorsque je me réveille, je croise Kai dans le couloir et il me lance un regard dont je le lui connais pas.

Jamais Kai ne m'avait regardé comme ça avant aujourd'hui, comme s'il était... reconnaissant?

Je me contente de lui envoyer un simple petit sourire avant de descendre les escaliers pour aller jusqu'à la cuisine.

Alors que je croyais que Kai serait encore en train de descendre de l'étage, je m'exclame en me retournant:"Est-ce que tu veux des gaufres?"

Mais je sursaute en m'apercevant Kai qui était juste derrière moi pendant tout ce temps et je ne l'avais même pas remarqué.

"-Tu m'as fais peur!" M'exclamais-je en mettant ma main sur mon coeur qui bat la chamade.

C'est surprenant, je suis morte, il n'est plus censé battre.

"-Pourquoi es-tu resté hier soir? Pourquoi n'as-tu pas fais demi-tour lorsque tu as vue ce que j'allais me faire à moi-même?" Demande-t-il, ignorant ainsi ce que je viens de dire.

Je soupire en baissant les yeux remarquant au passage qu'il est torse nue et commence:"Je suis comme ça. J'ai bien vue que tu avais besoin de quelqu'un et je suis la seule dans ce monde prison."

Celui-ci me fixe sans rien dire alors j'ajoute:"Je n'était pas pour t'abandonner comme ça."

Kai s'approche de moi et je recule, intimidé pas sa carrure qui me surpasse de plusieurs centimètres, surtout puisqu'il est a moitié à poil devant moi. Je ne peux pas dire qu'il est repoussant, loin de là.

Mes fesses se retrouvent plaqué contre le comptoir alors que je pose mes mains de part et d'autre de mon corps pour plus de soutiens.

"-Pourquoi pas? J'y suis habitué. Après tout, je reste l'abomination, le jumeau défectif, le mouton noir."

Je ne peux m'empêcher de froncer les sourcils.

Kai continue dans son monologue: "Toute ma vie on m'a traité comme un moins que rien, on m'a ignoré, je n'ai même pas pu apprendre à conduire parce que mes parents ne voulait pas dépensé leur argent dans l'apprantissage de leur propre enfant. Lorsque j'avais des bonnes notes ou que je faisais mes tâches, personnes n'étaient là pour me féliciter, mais lorsque je faisais une conneries, c'était complètement différent. J'étais un souffre douleur. Il m'est même arrivé de me faire ba-"

Je l'intéromp, depassé par les événements: "Je sais, Kai. Je t'ai entendu lorsque je dormais."

Il me fixe interdit et ouvre la bouche choqué.

"-Pourquoi n'as-tu rien dis, alors?" Demande-t-il perdu.

Je soupire et frotte mon crâne.

C'est une conversation que personne ne devrait jamais avoir tôt le matin.