Chapitre 9, Plus que 24 heures.

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17 septembre 2016, 19h37

NINA – AUSTIN, VIENT NE RESTE PAS LA JE T'EN SUPPLIE !

AUSTIN – NINA COURT JE M'OCCUPE DE ÇA, COURT VA T'EN, SORT ALEC DE CETTE MERDE BOUGE TOI, RACONTE LEURS TOUT, JE VIENDRAIS APRÈS JE TE LE PROMET, IL TE RESTE MOINS DE 20MN !!!!!

Un jour plus tôt, 16 septembre 2016 8h47, H-33.

PDV Nina

Actuellement, je suis toujours devant le commissariat, je n'arrive pas à me lever, mais il le faut, je me dis qu'Alec est juste en dessous de mes pieds, je ressens sa force m'envahir. Je décide de ne pas abandonner, jamais je ne le laisserais tomber, ça non, il en est hors de question.

Nina – Aller Nina, n'abandonne pas maintenant, Alec à besoins de toi...

Je m'en vais, quitte à ne pas dormir de la journée, de la nuit. Tant que je n'aurais pas trouvé de solutions, jusqu'à la dernière minute.

PDV Alec

Je vient tout juste de trouver un avocat, j'espère vraiment qu'il va me sortir de toute cette merde, je suis vraiment fatigué d'être ici, renfermer, avec des flics qui vous parlent comme de la merde. À croire qu'on est des putains de bouts de viandes à donner aux chiens.

Flic – Lewis, ta bouffe.

Alec – Fou toi là où j'pense ta bouffe, je n'ai pas faim.

Flic – C'est qu'il est grincheux le petit puceau de 23 piges dit donc !

Alec – Vous avez de la chance que je sois derrière ces barreaux, pourquoi vous parlez tous comme ça aux détenus, aux arrêtés qui sont en garde à vue ? Vous n'avez aucun respect. Laissez-moi tranquille, enflure, je vous crache tous à la gueule ici, j'en ai ras le cul de vos menaces.

Je suis énervé, je m'emporte, ma patience à atteint une limite. Une limite primordiale, vide de tout, plus rien ne me fais peur désormais, je redeviens quelqu'un de sombre, plus que sombre.

L'agent Sanders – Lewis debout, ton avocat est ici pour parler de tout ça avec toi.

Alec – Super, sa sauve ma journée.

Je sors de la cellule, on m'emmène toujours dans cette salle maudite qui est l'interrogatoire. Le monde extérieur me manque, je ne vois pas le jour, entendre les oiseaux chanter me manque pour vous dire.

Avocat Lewanski – Bien, Alec, je suis Charles Lewanski, ton avocat.

Alec – Enchanté.

Avocat Lewanski – Très bien Alec, j'ai pu lire ton dossier, mais j'aimerais entendre ce qu'il s'est vraiment passé cette nuit-là, pour que je puisse te défendre.

Alec - Sa fais 5 000 fois que je raconte la même histoire...

Avocat Lewanski – Je sais, mais tu dois m'en parler, me raconter comment tout ceci s'est dérouler.

Alec – Bon très bien, j'étais parti en ville, nous étions dans un parc avec mon amie, nous parlions.

Oui, je ne voulais pas dire que Nina été plus qu'une amie à mes yeux... Et je ne voulais pas parler d'elle, hors de question.

Alec – Vers 23h26 un jeune homme est apparue, il connaissait mon amie, il voulait lui parler, au début elle ne voulait pas tellement. Mais elle à accepter donc moi, je suis rentré là où nous travaillons, notre logement est au même endroit, sur le tournage de notre film. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé quand je suis partis, mais une fois rentré, j'attendais au pas de ma porte, je m'inquiéter, j'ai attendu que mon amie rentre. 20mn plus tard j'entendis une voiture qui s'était arrêter devant les studios, il l'avait ramenée, mais j'attendais encore. 5mn plus tard j'entendais des cris, donc j'ai couru jusqu'à la voiture pour voir ce qu'il se passer, je voyais mon amie en train de se faire martyriser contre son plein gré, c'était une tentative de viol. Je suis intervenue, j'ai ouvert la porte côté chauffeur et j'ai jeté le mec par terre, je ne l'avais pas touché encore. Il était juste un peu sonné.

Une Histoire Dangereuse, TOME I. |TERMINÉE| EN CORRECTIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant