13-I've suffered.

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Chapitre un peu dur, je préviens.

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15 septembre 2011.

Bip, Bip, Bip.

Ce son se répète de manière incessante, ce bruit aigu fait lentement imploser mes nerfs et me réveille. C'est agaçant, je veux que ça s'arrête. Ca continue encore et de plus belle. Je sens ma main engourdie lorsque je lui demande d'intervenir. Ma respiration est lente et je suis très fatiguée. Je ressens aussi une gène dans mon oeusophage, comme si un tube y est inserré.

Je veux me dégager mais je ne peux pas, mon corps ne réponds pas.

Je suis à moitié engourdie lorsque j'entends une voix.

  — Hey bébé.

J'ai l'impression que mon cerveau me joue un tour, j'ouvre un oeil mais il ne s'accomode pas, je vois très flous. Je distingue seulement des couleurs et des ombres, rien d'autre.

  — Comment tu vas aujourd'hui ? Toujours aussi apathique? Mais toujours aussi bandante putain.

J'entends un bruit de ceinture métallique se détacher.  Mes yeux s'ouvrent grand mais c'est peine perdue, je ne vois rien.  Je distingue seulement une ombre près de moi qui bouge. Je ressens sa main sur mon corps. Il la pose sur mon entre jambe, il n'y aucune paroit la protégeant de ma main. Je me mets à hurler, mais ce cris est très faible, je n'ai aucune force, l'homme sursaute, c'est là qu'il s'aperçoit que je suis réveillée.

Il réagit immédiatement. Il hôte le coussin derrière ma tête, ayant peu le contrôle de mon corps, elle retombe brutalement contre le lit. Il le pose sur mon visage et l'écrase. J'étouffe.

— Ferme ta gueule.

Je sens un frisson me parcourir. Aucun de mes cris ne sera suffisant, je n'ai pas non plus la force pour me battre. Il introduit deux de ses doigts dans ma bouche, il les pousse jusqu'à l'arrière de ma gorge, j'ai l'envie de vomir, encore plus avec cet appareil dans ma bouche, et le gout acide qu'il en sort. J'etouffe toujours autant, mon souffle est cours. 

—Suce, salope.

Son autre main glisse contre mon bras, il la faufile à l'intérieur de ma chemise de nuit et attrape mon sein fermement. Et puis il fait descendre ses doigts, empli de ma salive vers le bas, je sens les larmes monter, c'est un beau contraste, je suis impuissante face à la situation. 

Sans aucune pointe de douceur il se place au niveau de mon entre jambe et s'y insère sans la moindre permission. Il est violent, très. Je me sens de suite souillée, habimée, violée.

Je ne sais plus qui je suis, je ne sais pas qui il est je ne sais rien de tout cela, je ne me souviens de rire, je sais uniquement que l'on est en train d'abuser de moi.

J'entends des rauques de plaisir sortir de sa gorge et je tente de ne pas les encaisser. Je me crispe et il le ressent.

— Génial, encore plus réceptive, il lâche amusé.

Et puis il finit son oeuvre, il ne se déverse pas en  moi, ayant sûrement usé d'un préservatif.  Je l'entends s'activer, sa ceinture métallique claque contre son jean,  il se réhabille, il me laisse là comme si je n'étais qu'un objet, son objet.

— Evite de parler salle conne, ils te prendront tous pour une folle.

La porte claque. Mes bras se dégourdissent un peu, je dégage l'oreiller, je peux enfin respirer. Les larmes s'intensifient, c'est le seul moyen que j'ai d'exprimer ma haine. Je ne sais pas qui je suis, je ne comprends rien à la situation, je ne me souviens de rien. Je me sens humiliée, morte de l'intérieur, il m'a prit ce que j'ai de plus précieux.

Dangerous Love( Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant