Dangerous Love( Terminé)

46-No more secret.

L'heure est venue de connaître enfin la vérité.

Personne, je dis bien personne n'a trouvé, j'en suis tellement déçue ! J'avais pourtant mis sur la voie !

Hésitez pas à commenter, j'ai vraiment envie de connaître vos réactions ...

Ce n'est peut être pas ce à quoi vous vous attendiez, j'espère ne pas vous décevoir tout de même. Lisez avec attention !

***

Point de vue Ella.

Et puis je me dis qu'on a qu'une vie, alors je m'y rend. Il est deux heures quand j'arrive à sa porte. J'ai pendant une heure tourné en rond, avancé, reculé, toujours si craintive face à l'annonce qu'il va me faire. Pourquoi me faire attendre si longtemps?

Il ne tarde pas à accourir. En même temps qu'il m'ouvre la porte, il enfile un T-shirt.

— Désolé, je ne pensais pas que tu viendrais.

— Pourtant je suis venue.

Il ignore ma remarque et m'invite à entrer. J'observe sa chambre presque minable. Dans un hôtel où le luxe se respire, il a sûrement l'une des chambres les moins prestigieuses.

— Y'a mieux comme chambre.

— Tout le monde n'est pas Darwin, réplique t-il avec un sourire empli d'ironie.

Il éteint de télévision puis m'invite enfin à m'asseoir sur une chaise faite de paille.

Il s'assied sur son lit puis se frotte les mains.

— J'ai promis, je tiens mes promesses. Tu sais, je suis désolé de t'avoir fait attendre si longtemps, mais... c'est tellement compliqué.

J'hausse les épaules.

— Je t'écoute.

Je sais que je lui fait de la peine, d'être si froide, mais c'est ma nature, lorsque l'on me blesse, je ne peux plus agir normalement. Il me faut blesser l'autre...

— Je suis au courant de tout sur toi, lâche t-il. Tout, absolument tout. Depuis le départ. Je suis au courant de tous tes crimes, tes actions, tout. Non, notre rencontre n'était pas un hasard. Tout était planifié, tout, chaque mission que l'on a passé ensemble, chaque scénario. Je devais intégrer l'équipe et avoir un œil sur toi.

Je soupire durement mais je n'en suis pas choquée. Il était évident qu'il savait tout. Si ce n'était que ça, je pouvais l'entendre depuis longtemps.

— Je suis médecin Ella, comme l'a dit Stan, je suis aussi son médecin. En fait, je suis un médecin particulier. Tout d'abord, je me distingue d'un médecin basique, parce que... Je suis psychologue, enfin pas vraiment... psychanalyste, psychiatre serait plus adapté. Enfin tu vois, je m'occupe des troubles du comportement, des névroses, des psychoses.

Je l'observe distinctement, un peu surprise par ce qu'il m'annonce, je ne comprends pas vraiment où il veut en venir.

— J'ai toujours aimé l'originalité tu vois, et c'est de famille. On étudie les psychoses de père en fils, d'oncles en neveux et on étudie les cas les plus extrêmes, les plus rares, les plus complexes, les plus déjantés. J'ai fait des études de psycho et puis j'ai ouvert mon cabinet. Autant le dire, ce genre de métier c'est de la merde. On veut aider des gens, et les preuves que l'on a sont uniquement celles que les patient nous donnent, ils parlent, on note, et on donne une solution plus ou moins efficace, qui ne les délivrent que peu de leurs peurs. Alors oui, dans ma famille nous avons une technique plus originale, pire qu'illégale, mais au moins, on étudie des cas graves à temps réel, en tant que personnes omniscientes, il n'y a pas le jugement du malade dans notre analyse, car on sait tout, et on essaye d'expliquer comment le patient place ce sujet dans son inconscient et quels sont les remèdes. On est des sortes de chercheurs dans l'inconscient, en fait. Je t'épargne les détails.