Dangerous Love( Terminé)

37(2)-Suite.

Je connais Tyler, enfin, visiblement non, mais s'il m'a déjà emmené dans cette boîte et qu'il y revient, c'est qu'il est un habitué . On doit le connaitre, ou alors, ma théorie est complètement fausse mais je fais au moins l'effort de poser des hypothèses.

J'entre à nouveau dans la boite puis repère les coulisses. Je m'y dirige, on m'arrête immédiatement.

— Vous êtes?

Je dévisage l'homme noir baraqué et prend une certaine hauteur, je relève un sourcil puis aborde un regard déterminé.

— Emma Thompson.

Le vigile m'observe de haut en bas puis me répond :

— Connais pas. Cet espace est réservé au personnel.

— J'aimerais parler à votre patron, s'il vous plaît.

Il croise ses bras et croit impressionner avec son physique plutôt costaud.

— Désolé, c'est interdit.

— Lorsque je dis que j'aimerais lui parler, ce n'est pas une question.

Il me rit à la figure. Je regrette de ne plus pouvoir user de ma force pour que l'on me cède tout. J'aimerais vraiment lui attraper les couilles là et les lui briser d'une main. En revanche, si je fais cela, je me ferais virée du club et je n'aurais aucune chance de retrouver ma proie.

Par contre je connais une technique qui marche très bien avec ce genre d'homme.

Je sors mon porte feuille et le fixe.

— Combien?

— Vous n'en avez pas les moyens ma belle.

Contre toute attente, je glisse ma main dans ma robe puis déboutonne mon soutien gorge. Je sens immédiatement mes seins se relâcher, ça me fait du bien. Je le tend à l'homme puis réitère ma question.

— Combien ?

Il dévisage mon soutien gorge et cette fois se tait. Je décide de prendre les choses en main. J'attrape dix billets de cent pounds puis les glisse dans sa poche, il me regarde et me laisse faire.

L'argent et la lingerie, ça fonctionne toujours.

J'avance et  trouve rapidement la loge du propriétaire. Je toque et après un infernal grognement un homme vient m'ouvrir. Il doit avoir la cinquantaine,il a  des cheveux blancs tirés en queue de cheval et porte d'immenses lunettes de soleil qui cachent ses deux yeux. A peine la porte ouverte que je distingue une vilaine odeur de cigare et de sexe.

— Vous êtes ?

— Emma Thompson, j'aimerais discuter.

Il me déshabille du regard, et notamment les pointes de mes seins apparentes sous ma robe. Il aborde un large sourire avant de me laisser entrer.

Je distingue alors en arrière plan deux jeunes femmes habillées à la limite de incandescence, au regard malsain et pervers.

— Je vois que je dérange.

— Pas du tout.

L'homme claque mes fesses, par automatisme je claque sa joue sans réfléchir.

Il ne le prend pas mal, ça l'excite. Taré. Encore un que j'ai omis de tuer lorsque j'en avais l'occasion, qui sait, peut être était-il sur ma liste d'attente.

Bref.

— Connaissez vous un homme, sûrment habitué d'ici, yeux gris, grand, brun, légèrement baraqué, aujourd'hui, il était vêtu d'un pull rouge