Dangerous Love( Terminé)

48-You won't leave me.

what ? Deux chapitres en deux jours ? Alors que tu es en plein concours blanc?

Oui mdr. Ecrire me fait du bien entre cinq exos de maths.

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Quatre semaines se sont écoulées à Bali, je n'ai pu nous obtenir un billet que pour dans quatre jours, les autres étant beaucoup trop chers. Croyez moi, si j'avais pu, je me serais baré de cette villa depuis une semaine, depuis que j'ai entendu Ella dire à Stan qu'elle lui manquait je ne faisait plus aucun effort avec elle, je ne cherchais plus à avoir de son attention.

J'étais décidé à enfin tourner la page, de plus, je ne suis plus son médecin, alors je pourrais véritablement en finir.

Il doit être vingt heure, je suis assis sur le canapé et observe cette baraque tout en ayant mal au cœur, jamais je n'aurais droit à un appartement si splendide et je n'en ai même pas profité. C'est du gâchis. Des milliers de livres jetés en l'air.

Je suis là, amorphe, à guetter les rares bateaux qui naviguent dans l'océan.

Je n'entends même pas Ella s'asseoir à mes côtés. C'est uniquement lorsqu'elle gratte sa gorge que je me retourne vers elle.

— Quoi ? Je demande impatient.

— J'ai une question.

— Quoi ? Je réplique durement.

— Quand est-ce qu'on rentre ? j'aimerais savoir.

— Dans quatre jours, dix huit heures on part d'ici, l'avion est à 22h.

J'ai l'impression qu'un sourire se glisse sur ses lèvres et je préfère ne pas l'observer car j'aurais envie de la secouer et de lui demander d'ouvrir les yeux.

Je pose mes coudes sur mes genoux puis mes mains sous ma mâchoire, j'essaye de dompter cette colère qui ressort de mes côtes. Tourne la page Tyler merde, elle n'en a rien à foutre de toi, même non malade elle n'en aurait rien à faire. Il faut que j'arrête de me convaincre que c'est la maladie qui la fait m'ignorer.

— Vous semblez triste.

C'est l'hôpital qui se fout de la charité.

— Peut être.

— Problème de cœur ?

Mais qu'est-ce que cela peut bien lui faire ? Non, je ne craquerais pas alors que j'ai décidé d'enfin avancer.

— Peut être.

— A cause d'une fille ? Un garçon?

Si je pouvais la gifler je l'aurais fait. Un garçon ? J'ai l'air de m'intéresser aux garçons? C'est affreusement vexant. Je souffle d'agacement. Je sais très bien ce qu'elle fait, elle a remarqué ma distance ces derniers jours, mon manque d'intérêt pour elle, et inconsciemment ça lui fait chier ,alors elle revient à la charge. Oui c'est absurde, mais c'est complètement logique d'un point de vue inconscient. Elle attire ce qu'elle veut repousser.

— Une fille.

— Vous voulez m'en parler ?

Je ne peux m'empêcher de rire nerveusement. C'est elle qui a besoin de parler, non moi.

— A quoi bon, tu ne sais même pas qui je suis.

— Non, mais on dit souvent que ça soulage de se confier aux étrangers.

Aux étrangers... C'est bon je ne peux plus la supporter. Elle est loin d'être une étrangère à mes yeux, si ce n'est la femme de ma vie.

Cette phrase ne me fera pas craquer, non je le refuse.