La pluie de grelot

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Je mens comme je respire , c'est triste , je trouve mes actes faibles et inutile. Le fais d'avoir affiché la joie sur tout les murs de la ville , des rires fous vainement. Alors je sais qu'il n'y a pas d'intérêt à voir ce que je fais puisque tout cela est une terrible mascarade et que cela ne vaut rien aux mondes mais parler du silence est chose acquise et terrible alors , je brasse la fumée pour qu'on puisse voir , voir tout.

J'ai perdu l'envie depuis ce jours terrible. Terrible pour moi , le plus beau pour les colombes. Depuis que j'ai vu s'envoler ces plumes argentées , que le vent parfumé  s'est dégradé pour une poignées de baiser effarouché depuis que dans l'ombre les corbeaux se mettent à chanter. Tout s'envenime trop rapidement , je suis piégé au milieu de ma chute , enroulé dans ces lianes , depuis mon tombeau végétale je vois encore le soleil et les ombres danser autours , les ombres des colombes et au bord de ce chuchotement écho , je vois piailler les corbacs , je ne sais toujours pas comment je me suis retrouver ici mais apparemment j'aurais trébuché , je ne sais pas qui m'a dis ça peut-être mon subconscient en qui je ne fais pas confiance.

J'en suis à la phase de colère mélanger au déni , pourquoi j'agis comme ça , de manière aussi puérile et gamine. J'ai compris au fil de mes aventures pas plus belles les unes que les autres que je suis jaloux , énormément et que je veux toujours avoir tout en mieux , je ne sais pas pourquoi. Alors , je regarde envieusement tout cela. Qui aurais cru un jour que je dirais que non , rien ne va plus.



                                          Non , j'ai perdu le goût de l'humanité et du bonheur.

Lettres aux suicidés.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant