Lettres aux suicidés.

La grêle séduisante

T'es toujours pas là , tu seras jamais là. Fuir quand tout vas mal. Je te félicite. Ca y est , j'ai finis , je suis libre , je peux vivre sans tout cela. J'ai honoré ma promesse pour une douce demoiselle qui tient cher à mon coeur c'était agréable d'être des gens , le soir , alcool à la main. Ca l'était moins quand c'était différent. Quand , qui , quoi , ils ne le savent plus. J'ai faim , j'ai froid. Putain , quel beau bordel. On a abandonné à mon propos. Mon propos est vide. Il l'a toujours été. Rentrer chez sois la nuit m'avait manqué , rentrer chez sois la nuit seul , un peu moins mais c'est pour une cause juste , celle d'avoir vu des gens sourire , celle d'avoir fais rire. Grassement ou non , enfin qu'importe. Je mérite pas d'être excuser. Ils ont sûrement dû lire dans mes cernes noircies par l'effort de. Non , je vais pas le dire c'est pas marrant. Encore une fois , personne ne l'a vu , c'est toujours aussi bien , je suis rassuré. Mon lit et mon ordinateur dans le noir , sentiment de joie bordé de peine. Je ressens plus cette poésie mêlée à cette pointe d'érotisme. Le parfum doux et agréable , je le recherche. Les fêtes approche et c'est toujours une catastrophe dans ma tête. Rien de prêt , rien de prêt. Je crois que je comprend certains regards désormais et certains "non". Je crois que j'ai enfin compris ce pourquoi du comment. Je l'ai pas choisi. Ca m'a fait rire de voir arrivé cette personne comme une fleur après avoir foutu la merde dans ma vie qui était parfaite à ce moment là. Cette personne ne le sait pas encore. Comme beaucoup d'autre. C'est une nouvelle saison de chasse. Hier , je me suis réveillé le visage mouillé. J'ai encore saigné du nez et un petit lac de sang gisait sur l'oreiller et sur les draps. C'était gênant , un peu effrayant mais je me suis mis à sourire. Je ne sais toujours plus pourquoi.