Bal assonant

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C'est dingue , tellement fou que je comprend plus grand chose. Deux semaines que mon rythme d'étudiant lambda a repris et c'est déjà la débandade dans ce que je pourrais appelé la vie. Je me surprend à continuer à prendre sur moi-même depuis tout ce temps. Ca fait maintenant des années que je prend sur mon dos des montagnes , que je suis dur , robuste , ferme , droit , puissant face à l'adversité même si à leurs yeux je semble  être du petit bois. Certes de temps en temps , ces montagnes deviennent lourdes et que très rares sont les personnes voyant que je flanche mais j'arrive toujours à revenir sur mon point d'équilibre initial.

 J'ai été très démoralisé face à la joie de mes proches , de ces unions acerbes et dégoûtant à mes yeux mais apparemment je ne suis pas si invisible que ça quand je me met à trembler. Ils s'amusaient à rires et chanter pendant que je buvais doucement. Ils avaient tous commencer à disparaître avant qu'on me prennent par l'épaule et qu'on me dise que j'étais en sécurité. On m'a parlé mais on m'a parlé dans un silence totale au milieu de cette foule de gens , de ces musiques criardes , de ces pintes pleines de souvenirs , de mes amies. Je n'entendais rien , mes yeux s'était fermé un instant et je me suis réveillé dans un malaise si amèrement agréable , que ma fougue d'antan est réapparu subitement. Ca à dû en rendre heureux certains , choqués d'autres , attirés le regard d'encore d'autres mais j'étais de nouveau parti , je voguais , réparé.

Après cela , une fois un peu triste mais heureux dans mon lit , j'ai fais le bilan. Je me suis demandé pourquoi les gens se sentait obligé de me demandé si je vais bien. Parce que j'ai pas la tête saine ? Parce que ça se voit de trop ? Je comprend pas pourquoi les gens n'agissent pas au lieu de blablater , j'ai failli encore me noyer. Je sais que c'est pas forcément le premier réflexe des gens mais je pense qu'il faut savoir tendre l'oreille et écouter , utiliser ses bras pour guérir. 





                                       C'est dans ce genre de bras que j'aime être secouru.

Lettres aux suicidés.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant