Tout divague , et je vois qu'on est sur une vague , une vague à lame. J'ai difficilement même si encore j'ai du mal réussi à tarir ce puits. Parce que j'ai pas besoin de boire ce poison , cette eau si douce mais dangereuse. Je n'en veux plus. J'ai plus la tête à ça mais visiblement personne ne s'en préoccupe. C'est le lendemain et je me sens amer , aurais-je de nouveau tout foiré comme j'ai l'habitude de le faire. J'aimerai réussir même si c'est peu probable. Etablir le chantier que tout le monde à déjà commencer depuis si longtemps. Ca parle d'amour , toujours d'amour , de tourment et d'hésitation mais maintenant j'ai compris.
Alors je sais que t'as peur , que le monde est juste un vaste brouillard et que les bruits et les formes sont troublantes et que t'aimes pas t'aventurer plus le loin que les sentiers battu mais je ne sais pas , c'étais étrange comme si fouler l'impossible était devenue chose réel , j'ai tout de même du baume au coeur mais je me sens amer , pour tout dire j'ai peur. Je suis terrifié , de quoi , de qui. J'essaye de comprendre. J'ai compris qu'il fallait que j'instaure mes limites , je ne préoccupe pas du danger , de la valeur des mots que je sème , du bien-être des gens , de leur bonheur. Faut que je me freine. Faut que je stoppe cette frénésie qui je pense me tuera d'ici là. Mais bon y'a que dans les yeux d'un fou qu'on voit les oiseaux pleurer parce que j'ai pas de prénom coller à la langue , j'ai pas à prendre du recul. Je suis grand , fier et je me montrerais à tout le monde ce que c'est que de se battre , se battre comme un ours. J'ai l'habitude de dire que tout ce que je veux , je l'ai mais pour se coup si je ne sais pas.
Au fond , je suis pas une mauvaise personne.
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Lettres aux suicidés.
Non-FictionQuelque part , j'ai tout oublié. Je ne sais plus. Dans une certaine manière , je ne veux pas me souvenir.