Les mains douces

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Je me suis encore démerder pour foutre dans une merde sans nom , putain j'y crois pas  j'y crois plus. Perdu dans le visages de ces trois personnes. Ca peux paraître farouche et peu mature mais bon c'est l'effet de groupe qui fait ça. Je suis réduit à l'état de mouton. Parce que moi aussi je sais aimer. Perdu dans les yeux de l'océan , le sourire brillant et dans l'inconnu qui ne doit probablement pas transmettre de message à travers son regard. Je recommence , j'ai de nouveau perdu ce qui m'appartenait , mais je ne sais toujours pas quoi. A l'instant même , j'entend France Gall chanter et ça me rend un peu nostalgique. Ouais je sais , je devrais pas me sentir si nostalgique parce que je ne suis pas assez vieux pour pouvoir ressentir un sentiment qui n'est même pas mien. Mais chaque chose à son petit effet sur moi , même les choses les futiles. 

En ce moment tout vas mal mais tout vas bien. Je ne supporte plus les voix si niaises qui polluent mes petites oreilles qui tentent tant bien que mal de survivre. J'essaye de me démerder sans faire chier les autres parce j'ai bien compris. Peu de gens se baisserai pour ramasser un morceau de plomb. Trop lourd , trop toxique et trop inutile pour en faire quoique ce soit. 

Alors que la joie trône allègrement sur les visages des autres , je préfère admirer. Jusqu'à ce qu'on me dise que j'étais devenu froid , cassant et trop extrême dans mes propos. Parce que ce le peuple ne comprend pas , c'est simplement que je ne suis pas toujours pitre rigolant à gorge déployé , celui qui danse et qui cris toute la journée , non. Je ne suis pas que ça , je suis un tout et un rien. C'est comme si j'étais un mégaphone qui amplifie tout ce qu'il perçoit.



                                                          Je n'ai plus de guide , je suis si perdu.

Lettres aux suicidés.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant