Lettres aux suicidés.

La brise fraîche

Uhm , je vois que c'est consistant de vouloir me faire culpabiliser de chose qui ont bien changé depuis le temps. Es-tu affamé , assoiffé par la haine ? Je ne sais pas , qu'importe à vrai dire. Puisque c'est toi qui fuis , c'est toi qui voit le mal alors qu'il y en a jamais eu. Tu sais , Solitude m'a quitté. Depuis longtemps. Je l'ai comblé. Avec qui , avec quoi ? Nul ne sait. Personne ne sait réellement ce qui se cache derrière des mots maladroits. Mais qu'importe. Je vois que tu n'as pu observer ce spectacle. Tu ne vois que la forme du problème mais pas le fond. Je n'ai jamais eu de grande chance car je n'ai plus mon temps à jouer dans un bac à sable pour me faire traîner dans les maillons de la perversion. Oh ? Je vois , je comprend mieux. Quand on touche tes fondements , tout s'écroule ? Serais-ce ma maladresse ou de la pur cruauté ? Tu ressens le besoin de continuer à me faire passer pour le bandit alors que toi aussi , ne l'oublies pas , tu n'as pas été là pour les gens que tu aimes et que tu as aimé. Ne te rappelles-tu pas ? Quand tu riais à gorge déployé du mal de celle que tu aimes tant. Quand tu exposais ta vie à ces personnes alors qu'elles allaient toutes très mal juste pour te pavaner et montrer que ta vie est si "parfaite". Tout cela parce que tout ces problèmes t'atteignent directement et que tu n'as pas de solutions concrètes aux problèmes. C'est vrai , quand on ne connait pas , on ne sait pas. On peux aiguiller à la rigueur mais tu ne pourras jamais résoudre les problèmes de tout le monde. Tu as beau te prétendre comme le beau chevalier blanc mais tu ne guériras jamais tout les maux de l'humanité. Ne t'en fais pas , j'ai quand même retenues quelques chose de cet aventure. Ce n'est pas celui qui tient la carte et la boussole qui prend le bon chemin. Envoie autant d'attaque sur moi , sache que c'est plus dramatique pour toi que pour moi car tu ne peux plus m'atteindre. En réalité , tu ne l'as jamais fais. Continues de remplir le vide autant que tu veux mais tu ne pourras jamais le faire disparaître. Comment cela ? Parce qu'il n'y a pas de moyen de le faire , beau poète. Je n'éprouverai pas de regret envers toi car dans le fond , tu ne m'as été que d'une fine utilité. A passer le temps. Sayonara mon ami.