Chapitre 3

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-Point de vue d'Amara-

Je fus réveillée par les rayons du soleil qui filtraient à travers mes rideaux, bizarre d'ailleurs car je ne me souvenais pas avoir ouvert la fenêtre... Je me retournais dans mes couvertures quand je me rendis compte que j'étais sur une surface bien plus dure que mon lit. J'ouvris brusquement les yeux, et découvrit que je n'étais pas du tout dans ma chambre.
J'étais en fait sur un lit de camp, dans une espèce de tente en toile blanche où pendait plein de cordages... comme sur un bateau? A ma droite se trouvait une vielle commode à tiroirs usés, mais qui gardait tout de même un certain style je devais l'admettre. Mais personne aux alentours.

Mon dieu, je suis où là?

Il y avait par terre un mélange de sable et de planches, donc ça ne devait pas être loin de la mer... Quoi c'était déjà les grandes vacances sans que je m'en souvienne? Et j'ai eu une crise d'amnésie pendant le trajet?

Je perçu un bruit derrière moi et sursautai: je tournais lentement la tête, et me retrouvais nez à nez avec un garçon, si près que je pouvais sentir son souffle contre mes lèvres. Le première chose qui me frappa fut ses yeux.
Il se rapprocha encore un peu plus près:

"Bien installée?" me dit il avec un rictus moqueur, en inclinant légèrement la tête.

J'écarquillais les yeux, et lui envoyait mon poing en pleine face.

Non mais c'est qui lui? Qu'est ce qu'il fait à s'approcher de moi comme ça?

Il ne devait certainement pas s'attendre à se prendre une beigne, car il tenait son nez comme s'il allait tomber. Vu sa tête, j'ai sûrement du y aller un peu fort...

"Non mais t'es folle? Pourquoi t'as fait ça?" dit il en me jetant un regard noir.

"Désolée, du pur réflexe." lui répondis-je simplement.
En y regardant d'un peu plus près, il devait sûrement avoir mon âge. Sa peau était légérement mate, et ses cheveux blonds étaient parsemés de mèches brunes. Malgrè le fait qu'il soit courbé je pouvais facilement deviner qu'il était plus grand que moi ce qui me fit regretter (un tout petit peu) d'avoir directement levé la main sur lui.
Il se redressa, et oui il faisait bien deux têtes de plus que moi (pour ma défense je ne suis pas géante non plus). Il me toisa en me regardant de haut en bas :

"La prochaine fois que tu me frappes comme ça, je te jure que...

-Je t'ai dit que j'étais désolée, et puis tu m'as fichu la trouille a surgir à côté de moi comme ça! " dis je d'un ton de reproche en froncant les sourcils. Mais il eu pour seule réaction un regard étonné, suivit d'un grand éclatement de rire qui lui fit se tenir les côtes. Cela eu pour conséquence l'effet détestable de me sentir moquée. Ce qui était sûrement le cas, donc c'était encore plus désagréable.

"Moi je te fais peur? Il en faut peu pour t'effrayer dis donc!" dit il entre deux rire en s'essuyant une larme.

Seigneur, qu'il m'énerve.

"Tu ne m'as pas fait peur,tu m'as surpris. Nuance.

-Ce n'est pas ce que tu as dit." souffla-t-il avec un sourire en coin.

"Peu importe."répondis- je en froncant les sourcils d'agacement. "Je peux savoir qui tu es? On se connaît?

- Pourquoi cette question?" reprit il en reprenant peu à peu son sérieux.

J'avais bien évidemment eu l'espoir de ne pas me retrouver réellement seule dans une tente avec un parfait inconnu...

"Ba pour savoir qui a eu l'honneur de recevoir mon poing dans la figure dès le réveil?" lancais-je d'un ton sarcastique.

Le nouveau Peter PanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant