CHAPITRE I - L'invitation

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Mull Yard, au palais de la famille royale Hawn.


Le roi Rajan Hawn et son épouse Abha attendaient avec patience, dans leur somptueuse salle du trône, l'arrivée de leur fils qu'ils avaient convoqué plus tôt dans la journée.

Le souverain de Mull Yard tenait dans sa main gauche une lettre destinée à son garçon, cachetée du sceau de la famille royale d'Isgard.

— Je me demande bien ce qu'ils veulent à Ajay ? dit la reine pensive.

— Nous allons vite le savoir ! annonça son mari. J'entends les pas de notre fils.

Le prince Hawn, un jeune homme bien bâti d'une vingtaine d'années, grands yeux sombres et visage fin à la peau laiteuse, arriva dans la salle du trône par un petit corridor. Il se présenta devant ses parents en tenue militaire et s'excusa pour l'attente qu'il leur avait imposée.

— J'avais des affaires en cours à conclure et quelques fortes têtes à mater au bagne, expliqua-t-il.

Le monarque ne manifesta aucune contrariété envers son fils.

— Je comprends. Ce n'est pas un travail aisé d'être l'administrateur du pénitencier d'Enkirach et de son fort.

Le prince ôta son casque puis, d'un geste rapide, remit ses cheveux noirs ondulés en place.

— Je serai à la hauteur de la tâche qui m'incombe ! lança-il avec fierté. Je ferai tout ce qu'il faut pour ne jamais vous décevoir.

— J'en suis persuadé, sourit Rajan. Gouverner notre royaume te semblera un exercice facile si tu parviens à te faire respecter et à diriger cette gigantesque prison qui accueille les pires criminels d'Angard.

— Père ! Je suis encore loin d'être un grand monarque comme vous.

— J'admire ta modestie. C'est une qualité primordiale pour devenir un bon souverain.

Le roi tendit la missive à son fils.

— Qu'est-ce donc ? demanda Ajay.

— C'est une lettre pour toi ! répondit la reine qui était pressée d'en connaitre la teneur.

Le prince reconnut aussitôt le blason sur l'enveloppe. Il s'agissait d'un bouclier croisé par deux glaives.

— Ça vient du palais d'Isgard ! s'étonna-t-il. C'est le royaume frontalier au nord-est du notre.

Son père acquiesça.

— Il me semble que tu aies une correspondance avec l'altesse Théodoros Kårde.

Le jeune homme resta pensif un moment, puis s'exprima :

— C'est votre ancien frère d'armes... n'est-ce pas lui qui...

Princesse Ania - Menace sur Angard - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant