CHAPITRE XVII - Le surprenant cadeau de Gladys - Partie 2

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Alors que ses forces s'amoindrissaient de seconde en seconde et que sa respiration devenait de plus en plus difficile, Théodoros sentit des mains et des lames le délivrer de ses entraves. Hérodias, Aquila, Martov, Andréas et Ordos étaient venus à son secours.

— Mes cinq fidèles chevaliers ! dit le roi en essayant de reprendre son souffle. Vous m'avez sauvé... mais comment avez-vous su ?

Andréas aida son souverain à se relever et pointa du doigt le ciel. Ka Lan, le faucon d'Argos, volait au-dessus d'eux en formant des huit.

— Ka Lan vous a alerté d'un danger ! souffla Théodoros. Heureusement qu'il était de retour.

L'oiseau de proie émit un long cri strident puis se dirigea vers la fauconnerie.

— Le combat n'est pas fini, lança le souverain d'Isgard qui avait repris ses esprits et toute sa vigueur. Il faut délivrer Thelma, Ania, Gladys et son fils.

Les chevaliers acquiescèrent d'un balancement frénétique de la tête et s'apprêtèrent au combat.

Subitement, autour des six hommes, d'impressionnantes racines émergèrent du sol dans un nuage de terre et de poussières. Elles se dressèrent puis s'entremêlèrent pour former une véritable cage végétale.

— Nous sommes emprisonnés ! s'écria Aquila.

— Ça... j'en doute, répliqua Ordos.

Le colosse se jeta sur les racines et, à la force des bras, ouvrit un passage. Le roi et les chevaliers s'extirpèrent du piège, puis se faufilèrent entre les tentacules de la dionée géante.

Martov et Andréas avançaient pas à pas et tranchaient avec maestria les mandibules acérées qui les attaquaient, tandis qu'Hérodias protégeait leurs arrières en arrosant de flèches les extensions de la plante carnivore. Théodoros et Aquila, dos à dos, tentaient une percée pour rejoindre les quatre prisonniers de la dionée mais la tâche était extrêmement difficile. L'amas de racines, qui grouillait à terre, chevillait les hommes rendant leur progression dure et lente.

— Nous perdons du précieux temps ! ragea Théodoros. Plus vite... plus vite !

Les minutes semblaient être une éternité. Le roi d'Isgard sentait ses forces le quitter peu à peu, et il craignait de plus en plus pour l'intégrité physique de sa femme et sa fille.

— Tenez bon.... tenez bon ! hurlait-il à ses chevaliers.

Soudain, Argos surgit de nulle part.

— Ecartez-vous tous ! prévint-il d'une voix puissante.

Le mage projeta à la base de la monstrueuse plante carnivore une carafe contenant un liquide vert.

Princesse Ania - Menace sur Angard - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant