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Abbigaelle se calme petit à petit. Elle recule et me regarde avec ses yeux rouges.

Point de vue de Michael

-Je vous aime sincèrement Michael. N'en doutez jamais.

J'hoche la tête, touché par ses paroles que je sais sincère, et m'approche d'elle. Mais elle s'éloigne. Elle recule jusqu'au mur où je la bloque, mon torse touchant sa poitrine. Sans même que je le contrôle, mon regard dérive vers ses lèvres.

-J'ai besoin de temps. Soupire t'elle, fébrile

-Moi aussi. Répondis je

Je m'éloigne doucement. Elle s'empresse de sortir de la maison et je la suis sans même réfléchir.

Point de vue d'Abbigaelle

Michael recule et je sors de la maison. Une fois dehors je m'appuie sur la rambarde, et respire un grand coup : j'ai besoin d'air ! Tout a l'heure, j'ai vraiment cru qu'il allait m'embrasser mais je n'ai pas pu me résoudre à le laisser faire. Après ce qui c'est passé hier et à la soirée, nous avons besoin de temps je pense.

Et quand il est venu me chercher à l'hôtel, je croyais vraiment qu'on allait y arrivé... mais il y a toujours quelque chose qui ne va pas.
Jackson me rejoint.

-On ne se fait pas la guerre hein ?

-Non Michael, je veux dire Monsieur. Me repris je

-Non tutoyons nous, on va dire qu'on a depassé le stade d'employé / patron, nous sommes des amis ?

-Oui oui

Je lui souris, il me sourit aussi. Nous nous sommes déja tutoyés mais maintenant ça ne me semble plus si naturel.

-Bon, prête à partir ?

Je le remercie très franchement de changer de sujet.

-Oui j'ai hâte

-Moi aussi

-Vous vous rappelez de mon ancien collègue ?

-Tu ! Me rappelle t'il

-Eu oui... tu te rappeles de mon ancien collègue ?

-Le garde du corps ?

-Oui, je lui avais promis d'essayer d'avoir une place avec moi si j'avais un bon travail

-Et tu as un bon travail ? Me demande t'il avec un petit sourire taquin

-Oui, le patron est sympa

Il rit et me montre encore une fois à quel point il est putain de beau.

-Tu veux qu'il vienne travailler ici ? Demande t'il

-Pourquoi pas... Je suis sûr qu'il sera tenir sa langue et ce n'est pas non plus un fan absolu ou un malade mental. T'es d'accord ?

-Pourquoi pas

-Super, je lui donne rendez vous où ?

-Tu crois qu'il va accepter de partir demain pour 4 mois ?

-Oui je pense...

-Bien, c'est d'accord

-Je l'appelle. Dis je en souriant

Je m'éloigne et compose le numéro d'Ethan

-Allô Abbigaelle

-Oui c'est moi

-Merci ça je sais

-Toujours aussi charmant, dis je en riant, bref je voulais te dire que je t'ais enfin trouvé une place avec moi, mais il y a quelque inconvenients

Besoin d'une secrétaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant