Le tournant d'une vie - Partie 1

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Coucou les loulous ! 

Nouveau chapitre ! Long, court ? J'arrive pas à jauger en fait

Guys, je commence à stresser un peu car je n'ai plus tellement d'avance sur l'histoire donc peut être que les publications vont se ralentir un peu ou alors je travaille plus vite pour peut être un moins bon rendu, on verra =)

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L'adolescente ne put émettre aucun son tant elle resta surprise. Son cœur s'emballa rapidement, des palpitations se firent sentir. Elle n'arrivait pas à y croire. Elle ouvrit la bouche mais la referma quelques secondes plus tard sans un mot. Tremblante d'émotion, elle se leva, s'approcha de James et prit la lettre avant qu'il ne changea d'avis. Incrédule, elle la parcourut rapidement, la dévorant presque du regard. Elle la lu une fois. Puis une seconde fois plus lentement. Des mots simples comme "Ma petite princesse", "nous croyons en toi", "on t'aime tes frères et moi" mettaient du baume au coeur.

Les yeux brillants, elle regarda James dans les yeux et ne le quitta plus. Puis, sans prévenir, elle se jeta sur lui et l'enlaça avec force. Toute la pression des derniers jours se relâchaient. Claire fut submergée par les souvenirs des journées d'ignorance et ne put s'empêcher de verser quelques larmes le remerciant dans un murmure à peine audible. James fut très surpris par la réaction de sa protégée. Elle était impulsive autant dans sa colère que dans sa tristesse ou sa joie. Ses bras restaient suspendus dans l'air, ne sachant pas ce qu'il devait en faire et pris par un élan d'affection, il la serra également contre lui. Une main dans le creux du dos, l'autre contre sa tête, il plongea son nez dans ses cheveux et inspira profondément. Vanille. Encore. Il adorait cette odeur. Son odeur.Qu'il était bon de l'avoir près de lui. Il parsemait sa tempe de tendres et doux baisers. A ce moment précis, il ne pensait plus qu'ils étaient à St Charles, qu'il était son éducateur. Il voulait juste profiter du moment présent. Profiter avec elle.

Leur étreinte si spontanée cessa au bout de quelques minutes mais la magie continuait d'opérer. Claire se recula légèrement sans le quitter des yeux. Ses beaux yeux verts pétillants de bonheur et de sincérité. Le jeune homme lui caressa la joue avec une lenteur délicieuse, dessina le contour de ses lèvres puis attrapa tendrement son menton. Il approcha son visage de celui de la jeune fille. Un infime espace les séparait. Claire sentait battre ses temps tellement fort qu'il était impossible pour elle que James ne l'entende pas. Elle n'arrivait pas à décoller son regard du beau jeune homme. Un regard si intense.

- Ne me fais plus jamais revivre ça Claire... Il le fallait mais... Ca n'a pas été facile pour moi non plus... murmura-t-il d'une voix rauque.

Troublée, Claire ne put qu'hocher la tête. Bien sûr, elle voulait une bonne relation avec James. Bien sûr, elle n'aspirait qu'à passer une bonne année à St Charles. Comme dans un rêve, elle se demandait si cette scène était réelle. Elle se répétait sans cesse qu'elle dormait, qu'elle allait se réveiller. Que ce n'était pas vrai. Pas possible. Mais non. James était là. Devant elle. Dans sa chambre. Si proche. La tension dans la pièce était palpable. La tension entre les deux était encore plus forte. Comme aimantés l'un à l'autre, ils ne se lâchaient pas du regard. Sans ciller. Comme si les paupières tombées sur leurs yeux leur feraient perdre la réalité de ce moment. Toutes sortes d'émotions se bousculaient dans l'esprit de l'adolescente. Puis n'y tenant plus, elle avança très lentement son visage vers celui de James. Elle s'arrêta à quelques millimètres de sa bouche. Comme pour demander une autorisation implicite. James l'encouragea du regard et sans plus attendre, elle fondit sur ses lèvres. Ce contact électrisa tout son être et des milliers de papillons s'envolèrent au creux de son ventre. Le jeune homme prit entre ses deux mains son visage et l'embrassait tendrement venant titiller de sa langue ses lèvres douces. Claire passait une main dans les cheveux de son compagnon tandis que l'autre était sur son torse. Leur baiser – plus passionné, moins timide que la première fois – sembla ne durer qu'un bref instant lorsqu'ils s'arrêtèrent. Ils ne purent se séparer et restèrent dans les bras l'un de l'autre quelques instants afin de prolonger au maximum l'instant. Claire était en émoi. Totalement perdue par ce qu'elle venait de vivre et qui lui avait paru si intense. James sentant son trouble lui caressait le dos comme pour la rassurer.