"Attend Marco. Je me sens pas bien. Je crois que je vais rentrer chez moi." Marco haussa les sourcils et s'approcha de lui pour prendre sa température avec le dos de sa main. Il posa celle-ci sur le front du plus jeune et l'enleva juste après.
-T'es chaud mais juste un peu. T'es sur que tu te sens mal?
-Oui, oui, j'te jure faut vraiment que je parte..
-Jean tu pleures. Ce dernier sentit des gouttes chaudes dévaler ses joues pour s'écraser sur son menton.
-Marco, s'il-te plait. Supplia-t'il en voyant Marco se rapprocher.
-D'accord, je vais te raccompagner. Jean secoua la tête et recula.
-Non, je prefere pas.
-Jean, qu'est-ce ..
-Il faut vraiment que j'y aille. En r'voir. Dit-il en s'éloignant le plus vite possible de Marco.
-Mais Jean..?
Jean descendu en courant les escaliers, au premier étage il rata une marche et dévala les marches en position fœtal. Arrivé en bas Petra, la dame de l'accueil, lui faisait face.
"Mon Dieu, ça va? Je t'ai vu tomber des escaliers et faire des rouler-bouler. Tu as mal quelque part? "
Jean tenta de se relever mais les hématomes qu'il avait à présent lui empêchèrent de faire le moindre mouvement brusque. Petra prit le jeune homme par le bras et le souleva.
-T'es pas bien lourd, tu te nourris assez?
-Désolé mais ce n'est pas le moment. Il faut que je parte, vraiment. Jean s'hissa hors des bras de la jeune femme et sortit du bâtiment en traînant des pieds, la chute des escaliers avait été douloureuse. En passant devant une vitrine, il aperçut plusieurs bleus, un près de l'arcade sourcilière et un autre au coin de la bouche. Les autres se situant sur ses avants bras, ses jambes et son ventre. Sa mère allait le tuer. Il boita jusqu'à la bouche de métro et tenta de descendre les escaliers menant au quai. Il perdit l'équilibre et tomba sur les fesses, il continua à dévaler les escaliers dans cette position. Decidement, pensa t-il en regardant les bras croisés le paysage défiler. Arrivé en bas il se releva et constata que d'autres bleus étaient venus rejoindre les autres, sur ses fesses. Super comme ça, je suis un schtroumpf jusqu'au bout des fesses. Il se releva sous le regard amusé d'un SDF auquel Jean répondit par un salut.
"Alors jeune homme, on a du mal à descendre les escaliers?"
-C'est pas ça, je suis juste contre la tendance. Pourquoi doit-on descendre marche par marche, un pied devant l'autre? Et pourquoi pas sur les fesses?
-Bonne question l'ami.
-Passez une bonne journée m'sieur.
-Toi aussi jeune homme. Jean le salua rapidement et s'engouffra dans les tunnels du métro. Il rentra chez lui rapidement, les gens dans le métro l'avaient regardés pleurer sans rien dire. Il inséra ses clés dans la serrure et rentra. Il trouva sa mère qui faisait.. qui faisait il ne savait pas trop quoi en fait.
"M'ma, tu fais quoi là?" Sa mère se tourna vers lui en tenant Despe dans ses bras. Jusque ici, "tout va bien dans le meilleur des mondes".
-Maman.. Pourquoi Despe est bleu? Le pauvre chat miaula pour lancer un appel de détresse à son maître.
-En fait je faisait une teinture bleu car je venais d'acheter des nouveaux t-shirts et Despe est arrivé. Alors je me suis dis "Qu'est-ce qu'il se passerait si je mettais un poil dans la teinture?". Donc je l'ai pris pour tremper le bout de ses pattes sauf qu'il a bougé et est tombé dans la teinture..
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Le garçon du métro- Jean&Marco
FanfictionEn étant une fois de plus en retard, Jean n'imaginerait pas qu'il ferait la rencontre d'un jeune homme bien attirant dans un wagon sale du métro. Finalement les retards n'ont pas que du mauvais? Cette fiction parlera essentiellement du couple JARCO...