Le garçon du métro- Jean&Marco

Chapitre 12: Chez toi ou chez moi ?

"Un mot d'absence tu dis ? Naaan t'as du mal entendre...  Marco fronça les sourcils et posa ses mains sur ses hanches.

-Te fou pas de moi Jean. T'as séché. L'adolescent passa sa main sur sa nuque et reculait au fur et à mesure que Marco s'approchait de lui.

-Na-non.. J'suis un bon élève moi, ça serait plus le genre d'Eren de sécher. Au nom de son meilleur ami Jean vit Marco sursauter puis sourire avant de reprendre son sérieux.

-Qu'est-ce qu-..

-C'est moi qui pose les questions et tu n'as pas répondu à la mienne, je vais devoir te corriger."

Marco s'avança, écrasant les centimètres les séparant, et le plaqua contre un mur. Le brun se pencha et embrassa délicatement la joue de l'adolescent en laissant tout le temps qu'il fallait à ses lèvres pour sentir la douce peau rougie par le froid du plus jeune. Cette punition est délicieuse, pensa Jean.

Alors qu'il fermait les yeux pour apprécier ce moment, Marco se recula avant de caresser du dos de la main la joue où il venait d'abattre sa sentence. Il la retira et la tendit vers l'adolescent.

"Tu viens, on a un film à finir ! " Jean attrapa sa main et n'osa pas lui avouer qu'il avait fini le film sans lui.

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Chez l'adulte, ils restèrent un moment à se parler, apprenant à se connaître un peux mieux autour d'un chocolat chaud. Ils furent interrompus lorsqu'il reçu un message de son meilleur ami lui demandait la cause de son absence.

"Il est déjà 19h, je devrais rentrer avant que ma mère s'aperçoit que je n'étais pas en cours.

-Alors tu avoue que tu as séché. " Jean haussa les épaules et récupéra son manteau près du brun. Ce dernier fit de même et attrapa ses clefs en ouvrant galamment la porte à l'adolescent.
"Merci" Se moqua Jean en passant devant lui. L'adulte le poussa légèrement vers la sortie et ferma la porte à clés derrière lui.

"On y va ? Proposa Marco en rangeant ses clefs dans la poche intérieure de son manteau. Jean hocha la tête et le suivit sagement. Ils prirent le chemin inverse qu'avait emprunté Jean dans la matinée et s'engouffrent dans un lieu de bonheur et de joie de vivre autrement appelé, le métro aux heures de pointes.

Entre deux aisselles et la barre métallique, Jean parvint à chuchoter le nom de son ami qu'il avait perdu de vue dès l'instant où ils étaient entrés dans le wagon.

"Marco ? Le bruit des rails mêlé aux annonces qui passaient dans les hauts parleurs couvrirent l'appel au secours du plus jeune. Le train freina brusquement et Jean se prit le coude d'un homme d'une cinquantaine d'années dans le ventre. Le choc fut tellement violent qu'il eut le souffle coupé un moment.

-M-Marco ? Jean sentit ses yeux le picoter, il allait pleurer comme un enfant de 7 ans ayant perdu de vue sa mère. Sauf que Marco était loin de ressembler à sa mère. En fait physiquement il ressemblait au meilleur ami de Reiner, Bertholdt, en plus petit et beaucoup plus beau. (Nda: Désolé AmatriceDesFictions)

-Jean ?

-Oui ! T'es où ? Je te vois pas !

-Calme toi Jean, on se rejoint sur le quai. " La voix apaisante de Marco Le força de se calmer et il tenta d'oublier l'odeur nauséabonde qui venait de son voisin, beaucoup trop proche de lui.

Après de longues minutes de souffrance, les hauts parleurs cracherent enfin le nom de l'arrêt tant attendu. En poussant du coude les passagers, Jean arriva à se frayer un chemin parmi la foule et sortit victorieux de cette épreuve qu'est le métro en fin d'après-midi.