Le garçon du métro- Jean&Marco

Chapitre 15: que empiece la fiesta

Jean sortit du métro en repensant au mort de Chrysta, que devait-il faire ?
S'il lui en parlait Armin allait avoir le cœur brisé, mais s'il lui cachait.. Il allait se prendre un râteau pour avoir tout de même le cœur brisé.

Mais peut-être qu'il se trompait ?
Peut-être que ce n'était absolument pas pour ça qu'elle voulait le voir... Mais elle précisait bien de sentiments.
Fraternels alors ! Voilà, une simple amitié débordant de sentiments fraternels. Jean sourit et posa ses poings sur ses hanches. C'était sûrement ça, il ne devait pas s'en faire, se persuada Jean en appuyant sur l'interphone de l'immeuble. Ce dernier bourdonna quelques instants avant que la voix gressillante de Marco se fit entendre.

"Oui ?

-C'est Jean." S'annonça l'adolescent en mettant ses mains dans ses poches. Une sonnerie se fit entendre et un mécanisme déverrouilla la porte du hall donnant sur l'escalier qu'emprunta Jean.

"Hey. Fit une voix, le sortant de ses pensées qui s'étaient une nouvelle fois dirigées vers Chrysta et sa lettre.

-Salut. Répondit l'adolescent au brun qui se tenait dans l'encadrement de sa porte. Marco franchit les derniers mètres qui les séparaient et encadra le visage de l'adolescent en posant ses mains sur l'arrière de son crâne. Jean se mordit la lèvre inférieure et ferma les yeux, Marco faisant de même. Après un moment d'hésitation, leurs lèvres se rencontrèrent enfin pour se séparer aussitôt quand une voix les interrompu.

"Kirschtein ?!" Ce dernier sentit son cœur s'accélèrer et se tourna vers la voix. Il manqua de faire un malaise en voyant le duo inséparable, Reiner et Bertholdt, un paquet de madeleine de la boulangerie en bas de la rue à la main, les regardaient stupéfaits. Reiner à prit en premier la parole.

"Putain, tête de ch'val sort avec ton voisin. Dit-il en s'adressant au grand brun à ses côtés, avant de reprendre.

-Je me disais aussi que c'était bizarre qu'il prenne la même ligne que nous.

-On t'as vu louper le métro. Précisa Bertholdt qui semblait moins accuser le coup que son meilleur ami.

-Mais.. Qu'est-ce que vous foutez ici ?

-Il te l'a dit, j'habite ici. Répondit le brun en pointant du doigt l'appartement voisin à celui de Marco. Jean resta silencieux et se maudit d'avoir été aussi imprudent.

-Vous êtes du même lycée ? En déduit Marco qui, sortant enfin de ses pensées, désigna les vestes qui leur servaient d'unique uniforme. (NDA:j'en avais pas reparlé depuis le premier chapitre mais leur tenue d'uniforme est seulement composé d'une veste). Les trois lycéens hochèrent la tête et Reiner prit soudainement le paquet de madeleine des mains de Bertholdt et les tendit vers eux.

-Vous en voulez ?! Jean haussa les sourcils et se tourna vers Bertholdt qui se justifia, Jean vit tout de même une goutte de sueur couler le long de sa tempe.

-C'est rien il panique, acceptez." les deux prirent une madeleine à Reiner qui semblait se rapprocher au paquet comme à sa vie. Pourquoi réagissait il de cette manière ?

"Bon, on va vous laisser, tu viens Reiner ?" La question sonna plus comme un ordre mais Reiner hocha la tête et salua Jean et Marco. Ces derniers firent de même et rentrèrent à leur tour chez le brun.

"Bordel de queue.. Qu'est-ce que je vais faire, pourquoi il a fallu que tu.. Commença Jean en entrant dans l'appartement, Marco qui était devant lui, se tourna vers lui et le plaqua contre la porte, ne le laissant pas finir.

-Ça va être de ma faute maintenant ? Les yeux du brun s'assombrirent.

-Non, mais.. Au lycée.. On va se moquer de moi !