31.

3.6K 309 23
                                    

Si je fais un tome 2 je serais encore obligé de reporter Devil's son et limite je sais pas si j'arriverais à l'écrire après. Donc est-ce qu'on oublie Devil's son pour un tome 2 de cette fiction ?
J'ai aussi énormément d'idées pour des fanfictions mais tout se bouscule dans ma tête.. Dites-moi ce que vous préféreriez :)


KALTER:


— Que faisons nous aujourd'hui ? Je demande en gardant Ethan tout contre moi après notre déjeuner.

— Et bien je ne me souviens plus très bien de mon programme mais on a le choix entre un film sur mon ordi ou de l'accro-branche.

— On sort d'ici ! Je veux te voir dans un arbre !

— J'ai le vertige alors je te regarderai t'amuser plutôt.

Oh. Il baisse la tête, sans doute honteux.

— Je refuse de m'amuser sans toi Ethan. On a qu'à passer la journée à faire de la randonnée avec pique-nique... C'est ce qui était prévu initialement, j'ai pas oublié moi.

Il hoche la tête tout en la gardant basse. Il tente de se lever mais je me lève avant lui et le porte comme un enfant. Il crie de peur mais fini par nicher sa tête dans mon cou.

— Je me fiche que tu aies le vertige Ethan. Tu restes mon homme d'accord.

— C'est pas ça Kalter. J'ai l'impression d'être impuissant là. Tu te rends compte que être dans un arbre comme maintenant sans sécurité ne me fais pas peur mais dans un arbre en sécurité me fais peur. J'ai l'air d'un con.

— Tu ne vois pas le sol d'ici. C'est juste pour ça.

Il hoche la tête tandis que je me dirige vers la chambre, toujours avec Ethan dans mes bras.

— Allons bouger nos gros culs ! C'est parti mon kiki !

Ethan rit et descend pour préparer ce qu'il faut. Je pars vers la salle de bain. Je me stoppe devant la porte.

— Uhm... Ethan...

— Oui mon ange ?

Je lui souris grandement.

— Dépêche-toi de finir et rejoins-moi. J'ai envie d'un bain ou d'une douche à deux.

— Oh...

— Tu ne veux pas ? Je demande un peu déçu.

— Bien-sûr que si mon amour. Je vais te câliner à fond sous l'eau, romantique.

Je ris et ouvre la porte. J'entre de façon séductrice dans la salle de bain. J'ai un peu envie de lui faire mordre la poussière. Je ne sais pas d'où vient ce courage et cette confiance en soi mais ça me fait du bien et Ethan n'est pas indifférent. J'ai une idée vraiment nulle car je vais vraiment devoir aller jusqu'au bout sinon il m'en voudra à mort. J'ai envie de le frustrer. De le rendre fou, vraiment fou mais je ne peux pas à la fin ne rien lui donner. Peut-être qu'il est temps au bout de deux ans que j'affronte mes peurs. Je peux parler de mon viol librement maintenant, enfin je chiale plus mais affronter la peur physique c'est plus dur mais je vais forcément devoir passer par là un jour ou l'autre et Ethan malgré toutes nos erreurs autant de la part de l'un comme de l'autre semble être l'homme parfait pour moi. J'aimerais rester toute ma vie avec lui. Je me sens invincible avec lui. Il me donne une chose que j'avais perdu, en réalité il m'a rendu tout ce que j'avais perdu.

Je me prélasse sous l'eau chaude. Elle détend tous mes muscles. Je met le bouchon afin de transformer ma douche en bain. Je sursaute quand je sens deux bras passer autour de moi. Des lèvres s'échouent sur mon épaule pour y déposer un baiser.
La barbe naissante d'Ethan me pique l'épaule.

— Kalter ?

— Uhm ?

— Tu sais que je t'aime plus que tout au monde ?

— Et Oli ?

— C'est pas pareil et tu le sais ! Rit-il.

Je me tourne vers lui. Ma nudité ne me gêne en rien. Mais j'avoue que de savoir qu'il a vu d'autres gars me perturbe. J'ai peur qu'il me compare à eux.
Je lui prends la main et lui demande de s'asseoir. Il agit et je le suis. Je fais ça vite, j'ai pas envie qu'il voit mes fesses marquées trop longtemps.
Je me couche sur lui. Son torse et ses bras musclés m'entourent.

— Je t'aime aussi Ethan.

Son emprise se resserre autour de moi. J'aime le fait de lui appartenir comme il m'appartient. Je suis dingue de lui et si il venait à me briser le cœur à nouveau je sais pas ce que je ferais. Je serais détruit complètement. Pour cette fois je sentais qu'il y avait une chance que je retombe dans ses bras mais si il recommence je saurais que c'est réellement la fin.

— Tu sais, il glisse sa main sur mes cuisses hachées, j'aime tout de toi. Tes petites comme tes grandes marques. De la plus petite à la plus grande coupure. Je suis fou de toi. Je ne vis pas sans toi Kalter-Angel. Et même si j'ai montré le contraire à travers mes actes sache que c'est la vérité. Quand tu t'éloignes de moi, je panique.

— Je... Je vais te donner ma troisième fois. On dirait que c'est rien mais c'est la première fois depuis le viol que je me fais à l'idée que je dois avancer malgré mon passé. Ce sera pas pour aujourd'hui ou pour demain mais je veux que ce soit toi Ethan. Malgré tes actes.

Ses mouvements se sont stoppés net. J'aurais du fermer ma gueule.

— Kalter... Je veux que tu sois sûr de toi. Complètement. Je suis prêt à attendre l'éternité pour toi, tu le sais ? Je veux que ce soit absolument clair. Notre amour n'a pas besoin de ça pour être réel. Je t'aime peu importe que l'on fasse l'amour ou pas.

Ses mots me touchent mais en même temps je n'ai pas digéré son infidélité, du coup ses mots me paraissent hypocrite et faux. Je ne sais plus si j'ai bien fait ou pas.


***


— On est arrivés ! Prêt à déguster notre repas gastronomique ?

Je ris quand il ouvre la glacière de pique-nique.

— Absolument. Vous êtes un chef cuisinier merveilleux monsieur.

Il rit à son tour.
Je m'assois sur la couverture que je viens juste d'installer. Le paysage est fantastique.
Nous ne sommes pas loin de la forêt aux cabanes, comme je l'ai nommé. On est seulement perchés sur une colline. La flore qui nous entoure est époustouflante. Je comprends mieux pourquoi les cabanes sont situés près d'ici. C'est magnifique. La forêt à perte de vue, le bruit des oiseaux, le vent frais. Tout est parfait.

— Je n'ai pas envie de rentrer demain, je m'indigne.

Le retour à la réalité me fait peur.

— Moi non plus. Surtout que je ne serais pas avec toi tous les jours.

En même temps je l'ai mis à la porte. Qui n'aurait pas agis ainsi ?

— Reviens... Reviens à la maison.

Il semble hésiter. Vraiment ?

— D'accord... Mais on change de chambre.

Je ne comprends pas mais du moment qu'il revient je m'en fiche. Je l'aime et c'est tout.

HARD TO LIVE (tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant