HARD TO LIVE (tome 1)

39.

KALTER:

Ethan m'a persuadé de faire venir ma famille en Écosse pour Noël. Nous voilà donc tous dans le salon, avec Oli et son nouveau petit-copain Jaymi ainsi que ma sœur Kat.

— Maman, papa. Voici Ethan. L'homme que j'aime, qui m'aime en retour. Nous allons nous marier.

— À dix-huit est-ce raisonnable ? Demande ma mère.

— Quand tu aimes rien n'est raisonnable chérie, contre mon père.

Je souris à ma famille. Mon père est le plus compréhensible lui qui semblait toujours froid et distant avec moi.

— Merci papa.

— J'accepte ce mariage à une condition ! Rit-il.

— Laquelle ?

— On fait comme dans les films, je t'accompagne à l'autel !

Je souris amusé par tant d'enthousiasme. Je ne sais pas si il essaye de se rattraper mais je trouve ça sympa de sa part.

— Je suis d'accord.

— Et vous Ethan ? Vos parents seront-ils présents ?

Oli se tend tandis qu'Ethan leur souris gentiment.

— Ils sont tous les deux décédés.

— Oh mon Dieu je suis tellement désolée, murmure ma mère.

Je lui souris. Je n'ai pas l'habitude de les voir si gentils.

— Ce n'est rien madame. Mais je vais être franc et direct. Vous comptez rester ainsi avec votre fils ou après le mariage vous l'abandonnez encore ?

Ma mère semble très surprise de cette question mais mon père ne dit rien, il la regarde. Il se passe quelque chose que j'ignore ?

— Alors chérie tu comptes encore le faire disparaître de nos vies ? Il lui demande.

Ma mère tremble puis pleure. Son corps est parcouru de spasmes.

— Expliquez-vous !

— Je n'ai jamais été pour que tu sois envoyé en Écosse mais ta mère veut absolument tout diriger et a fait les papiers dans mon dos. Après je pense que c'est une bonne chose maintenant car regarde-toi ! Tu es devenu magnifique, tu es chanteur et tu vas te marier !

— Maman ?

— Je suis désolée. J'avais peur pour notre réputation mais je n'avais pas compris que ce qu'ils disent sur toi je m'en fous totalement ! Tu es mon fils et c'est le plus important.

Je ne sais plus quoi faire. Je pleure et mon corps est tiré contre celui d'Ethan qui me caresse doucement le dos et embrasse mes cheveux.

— Mon amour ne pleure pas. Ne ruine pas ton beau visage avec des larmes. Shh.

— Mon bébé s'il-te-plaît ne m'en veux pas. Je m'en veux si tu savais comme j'aimerais me racheter, me supplie ma mère.