HARD TO LIVE (tome 1)

26.

EN RAISON DE MES 18 ANS AUJOURD'HUI JE VOUS FAIS CADEAU D'UN CHAPITRE :D
KISS LES ENFANTS ! 😘❤️

J'ai respecté mes paroles d'hier auprès de Katlin. C'était une idée de merde. Une véritable idée de merde. Pourquoi j'ai fait ça putain ? Idiot ! Idiot !

— Kalter-Angel ça va aller. Peut-être qu'il t'a pas vu...

Oh bah non il m'a pas vu ! À peine il se dirige vers nous bordel.

— Okay d'accord il t'a vu. Respire et ne le frappe pas.

Je la fusille du regard.

— Kalt ?

« — C'est mon prénom. »

Il me regarde attentivement. Il cherche un autre moyen de me jeter à l'eau à moitié mort ? De me violer ? Me forcer à le sucer encore ?

« — Qu'est-ce que tu veux ? »

— Me faire pardonner. Tu étais mon premier amour et j'ai agis comme un idiot...

Je rigole amèrement.

« — Un idiot ? Non. Un véritable fils de pute. Un enculé, un bâtard. C'est comme ça que tu aimes toi ? En utilisant la confiance de l'autre, prendre sa virginité sans sentiments, en le violant et en le jetant à moitié mort dans une eau gelée ? Tu aimes vraiment bizarrement mon pauvre gars ! Tu sais ce que j'ai vécu José à cause de ta gueule de fils de pute ? Des tentatives de suicides à répétition, un putain de mutisme sélectif, je suis un toxico qui vient de quitter son gars pour une putain de cure ! Voilà ce que je suis ! »

Il lit le message et je tape dans le capot de Kat.

— Je suis désolé. J'ose même plus me regarder dans un miroir. Parfois j'ai envie d'en finir avec moi-même tellement je me dégoûte.

Ses larmes ne changeront rien.

« — Tu te dégoûtes ? Imagine ce que je ressens.. L'homme que j'aimais m'a trahi pour ses potes, il m'a menti, il m'a tué. L'homme que j'avais en face de moi ce soir là José c'était le vrai toi. Un monstre. »

— Non ! Je suis pas comme ça Kalt ! Tu le sais, tu le sais.. Avec toi j'étais naturel, amoureux. Libre.

Je le regarde dans les yeux et je me rappelle chaque chose qui m'ont rendu fou de lui. Je baisse ma garde.

« — Pourquoi moi ? »

— Accepterais-tu de dîner avec moi ce midi pour en parler ? Je n'ai pas le temps de tout t'expliquer maintenant car j'ai cours mais je te promet de tout te dire. Absolument tout Kalt.

« — Très bien mais sache bien une chose. Une seule chose. Si toi tu es devenu un monstre ce soir-là, dis toi que tu as créé le diable. Je suis une vraie putain José. Je peux devenir si méchant que même tes potes n'oseront jamais m'approcher. »

Il déglutit et hoche la tête avant de partir vers ses cours. J'ai été hyper menaçant alors qu'en réalité je suis juste méchant verbalement. Il y a cru ce con. Comme j'ai cru en lui. Maintenant mon plus gros problème c'est de prévenir Ethan de cette nouvelle pour le moins bouleversante. Dès que je rentre en Écosse il va me tuer je le sens. J'espère qu'il comprendra. Maintenant que j'y pense j'ai tellement besoin d'entendre sa voix.

À ETHAN : Je dîne avec José ce midi je t'en supplie ne crie pas il m'a promis des explications et je lui ai promis mon poing dans sa gueule si il s'approchait trop près de moi.

Je sens déjà la crise de nerf arrivé surtout qu'il est réveillé aussi. Je sais qu'il va me tuer.

***

Midi est arrivé rapidement et je n'ai toujours aucune nouvelles d'Ethan.
José vient vers moi la tête basse pendant que je regarde une nouvelle fois mes textos. Demain je pourrai ne plus communiquer avec lui, j'ai besoin de lui. J'ai peur qu'il me fasse la gueule.

— Kalt ça va ?

Je hoche la tête durement. Mon portable vibre d'un coup dans ma poche. Je me dépêche de le sortir et décroche à l'appel d'Ethan.

« — Es-tu complètement malade Kalter ?! Tu vas manger seul avec l'enfoiré qui t'a détruit ! Mais merde bébé je suis même pas là pour t'aider !

Je regarde José en riant. Ethan gueule si fort qu'il a tout entendu.

— Kalter passe moi ce fils de pute !

Okay là je rigole plus. Ethan est vraiment en colère je tends le téléphone à José et j'entends mon chéri lui hurler dessus que si il me touche il le tuera de ses propres mains et qu'il ferait mieux de m'oublier après la discussion. José me rend mon téléphone aussi blanc qu'un mort.

— Mon amour, je sais que tu peux pas parler mais tu me manques énormément. J'ai hâte de te revoir, de pouvoir te sentir blotti contre moi la nuit, de pouvoir goûter encore et encore à tes lèvres. Je suis dingue de toi Kalter-Angel. Je t'aime tellement.

— Je.. Je t'ai.. t'aime.. Ethan. Je t'aime. Je dis les larmes aux yeux. Chéri.. Tu.. Me.. Man.. Ques..

Je l'entends renifler à l'autre bout du fil. Il pleure.

— Bientôt mon ange. Bientôt. Je vais te laisser avant de devenir une fontaine. Bisous mon amour. Je t'aime.

— T'aime... »

Je baisse la tête, souffle un bon coup et la relève pour voir José qui me tend un mouchoir.

— Tu as enfin trouvé quelqu'un qui te mérite plus que moi.

Je rigole amèrement. En même temps ça n'avait rien de compliqué, il me mérite tous plus que lui.

« — Oui, je suis heureux. Ethan est charmant, patient, câlin. Il est l'âme sœur que je ne voulais pas mais que j'ai appris à aimer. Il est mon homme, mon prince, mon tout. »

José sourit tristement.

— J'aurais tellement voulu que tout se passe autrement. Être à sa place.

« — Comment tu peux dire des trucs aussi... charmants alors que tu m'as battu, humilié, violé et presque tué José ? Tu ne m'a jamais aimé pour oser aire ça. »

— C'est totalement faux ! Tu étais tout pour moi Kalt mais Fred est arrivé. Il m'a obligé à faire ça ! Si je ne te faisais pas du mal il aurait fait subir ça à ma sœur. Elle n'avait que douze ans Kalt.

« — Et donc à la place de porter plainte tu as pris la facilité. Tu m'as perdu ce jour là José. »

— J'ai compris mon erreur quand tu as commencé à disparaître au fur et à mesure jusqu'à ce que tu partes totalement. L'Écosse Kalt, c'est hyper loin !

« — Je m'y plais, j'ai Ethan là-bas et contrairement à toi José je ne choisi pas l'option de facilité. J'aurais pu aller en cure là-bas mais Ethan représente la pire des tentations à mes yeux. Le fruit du diable. Il me fait perdre la raison et c'est pour ça que je suis là. Car mon choix n'est pas la facilité, car à cause de ton choix je dois vivre comme ça maintenant. »

— Je suis tellement désolé Kalt.

« — Tu sais quoi José ? Je te pardonne. Je pardonne ton choix stupide et trop simple. Je te pardonne le viol, la violence et même la tentative de meurtre mais sache que je n'oublierai jamais. »