Peeta

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Bordel de merde ... Qu'est-ce qui viens de se passer là ? Je reste complètement abasourdi par ce que je viens d'assister ... C'est une chose à laquelle je n'aurais jamais osé penser faire avec elle ... Je l'ai bien rêvé maintes et maintes fois, mais de là à le réaliser ? Moi, Peeta Mellark, donner un orgasme à Katniss Everdeen ? C'est bien un orgasme qu'elle a eu, je ne me trompe pas ? Je me mets soudain à douter ... Je retire précautionneusement ma main de son entrejambe et m'essuie les mais sur mon short, j'ai tellement chaud là ... Je lui enlève ensuite les cheveux qui lui tombent dans les yeux tandis qu'elle semble reprendre ses esprits, tellement avide de récolter ses réactions, je n'arrive pas à m'empêcher de sourire comme le plus parfait des crétins, espérant quand même que je ne me trompe pas sur la raison de ce soupir si excitant, qui m'a complètement chamboulé et rendu même assez fier.

_ Je ... Hum ..., je bégaie, ne sachant pas trop comment aborder le sujet. Ça va ?

Question la plus conne du monde, je le sais bien mais bon ... Pour toute réponse, les yeux complètement écarquillés, une expression que je ne lui ai jamais vu auparavant, elle me grimpe dessus à califourchon et reprend ma bouche avec gourmandise, je prends donc ça pour un assentiment. Je suis dans tous mes états, je n'arrive plus à cacher mon excitation, elle est maintenant bien visible dans mon short, tant pis, je n'en peux plus. Je la prends farouchement dans mes bras et la fais rouler sous moi tandis qu'elle respire un peu plus fort dans mon cou. Je la couvre de baisers : depuis ses lobes d'oreilles en descendant d'abord très lentement le long de son cou. J'arrive ensuite au niveau de sa poitrine, entre ses deux seins, que je prends entre mes deux mains, je me permets même de lécher (chose que je rêve de faire depuis la première fois) le bout de ses tétons, elle m'agrippe farouchement le cuir chevelu et pousse un petit gémissement, mon érection se durcit instantanément, c'est une douce torture de découvrir et de vivre de tels instants avec elle. Ma migraine de tout à l'heure est à présent le cadet de mes soucis, de même que la barre que j'ai dans le bas de mon ventre : je ne pense qu'à une chose : découvrir avec ma bouche (et ma langue accessoirement) le corps de Katniss. Après l'avoir excitée de nouveau au niveau de sa poitrine, je descends délicatement mes lèvres sur son ventre, sa peau au goût légèrement salé avive mes sens. Je soulève ensuite un tout petit ma bouche de sa peau pour ne sortir que légèrement le bout de ma langue afin de dessiner le trajet de son nombril vers sa ceinture. Elle frémit au moment où j'arrive à cet endroit, je m'arrête et lève timidement mon regard vers elle, mes deux mains agrippant sa ceinture de part et d'autre de son bassin, elle a toujours ses mains dans mes cheveux, elle me fixe, le regard troublé. Je suis en attente, haletant, le cœur dans la gorge. Je meurs d'envie de lui enlever ce fichu pantalon : il est pratiquement retiré, la moitié du chemin est fait, pourtant je ne ferais rien sans son contentement. Mon cœur cogne durement dans ma poitrine, je suis tellement excité que c'en est douloureux comme jamais, je crois que mon short va exploser mais j'essaie de ne pas trop le montrer, je ne veux pas la forcer et que tout vienne d'elle, comme tout à l'heure. Le regard de Katniss ne me quitte pas, je la vois à la fois avide et effrayée, c'est étrange comme regard. Elle hoche imperceptiblement la tête, j'ai envie de me ruer sur elle (en elle !).

_ Tu es sûre ? je lui murmure en commençant à retirer délicatement son pantalon.

Elle se redresse pour arriver à ma hauteur, cette fois son regard est parfaitement résolu.

_ Absolument, me répond-t-elle d'une voix forte.

J'écarquille les yeux pendant quelques secondes, je ne me lasse pas de la dévorer toute entière des yeux. Comme pour savourer cet instant, je caresse le bout de sa tresse, elle rougit un peu avant de poser sa bouche contre la mienne comme pour sceller une sorte d'accord tacite. Puis, elle m'invite à me rallonger sur la couverture, elle sur le dessous. Alors que nous recommençons à nous embrasser comme des damnés, je la sens qui commence à agripper l'élastique de mon short. Je frôle la crise cardiaque, ça y est, on passe aux choses sérieuses. Je lui retire prestement son pantalon, elle se laisse faire des plus docilement en soulevant avec une grâce infinie son bassin et se presse à son tour d'enlever mon short. Je suis nettement moins gracile et me trouve même un peu balourd.

Dans les boisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant