Un rêve presque trop réel

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Mes paupières papillonnent avant de s'ouvrir tout à fait. Mes pupilles se rétractent sous l'intensité de la lumière. Je me rends rapidement compte de la présence d'une ombre dans la chambre. Ma tête tourne légèrement vers la gauche. A l'endroit où se trouve la porte une silhouette se profile, elle à l'air grande, impressionnante. Une aura de puissance flotte autour d'elle.

L'ombre avance doucement, pas à pas vers moi. Les rayons de la lumière forment une aura mystique autour de la forme en mouvement. Les vêtements que porte la silhouette forment un halo de noirceur impénétrable. Mes yeux n'arrivent pas à savoir de quels couleurs peuvent être ses cheveux, ni ses yeux. Mon cerveau encore endormi ne peut identifier la personne qui se tient dans l'ombre.

Mes yeux se voilent d'une brume épaisse, est-elle réelle ? Ais-je imaginé mon réveil ? Je ne sais pas, la seule chose que je sais. C'est que j'ai terriblement envie de marcher encore quelque heure.

Je repars sur le chemin de fleur que je viens de quitter. Je marche dans un champ de fleur des champs. Près de l'entrée d'un fastueux palais se trouve mon père ses cheveux volants dans la brise légère, ma mère se tient à ses côtés. Mon paternel la prend dans ses bras en une tendre étreinte.

Je cours dans la praire afin de les rejoindre, arrivé à leur hauteur, je les prends dans mes bras. Mon père dépose un délicat baiser sur mon front avant de retourner à l'intérieur du château. Ma mère le suit de près, je décide de profiter de la journée et parcours le verger. Une légère feuille vole jusqu'à moi et s'empêtre dans mes cheveux.

Ma mère que je n'ai pas entendue arrivée, me l'enlève en riant. Mon père s'avance et demande la raison de son éclat. Elle lui explique l'histoire de la feuille volante et recommence à rire.

Mon père s'agenouille dans l'herbe grasse et invite ma mère à le rejoindre. Ils s'embrassent et je détourne les yeux gênés afin de leur laissé un moment privé. Ils rigolent de mon action et me prennent dans leurs bras.

Puis comme le soleil se réveille, mes parents s'éloignent et je reprends rapidement conscience du monde dans lequel j'évolue. La grande silhouette n'est toujours pas partie, elle ne fait que grandir. Dans la lumière du jour, les ténèbres disparaissent, ses cheveux blonds apparaissent.

Ses traits familiers se révèlent. Mon père.

Mon surnom vient de là, de cette journée spéciale où le vent donnait un air radieux à la forêt. Ma mère était encore là à l'époque, son rire m'avait l'air réel. Sans comprendre ce qui se passe des larmes se mettent à rouler, mon père s'approche, m'étreint et me console.

Ma mère n'est plus là mais il su vivre pour moi. Vivre pour m'élevez sans ma mère. Sans personne, une salle avait été renommée pour nous d'eux. Derrière la porte, le roi jetait sa couronne et prenait celle de père qui me manquait parfois.

Il devenait doux, aimant la distance qui s'installait lorsqu'il portait sa couronne disparaissait.

Mon nom vous ne l'avait pas deviné...Legolas...Legolas « Greenleaf ».

Greenleaf veut dire Verte feuille en anglais.


Voici un Os court mais dur à écrire. J'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire car je voulais absolument gardé le mystère de l'interlocuteur.

*une petite review ne vous fera pas condamné. 

* Ni un petit vote.

Elladan, Elrohir et Legolas (en correction / réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant