Inséparables AG7 & ASHLEY

~•Prologue•~

Je cours, je cours jusqu'à en avoir le souffle coupé.
Je ne sais pas où je suis , quelle heure il est , ni même quel jour on est.
La seule chose que je sais c'est que je suis enfin libérée ; libérée de cette souffrance,de cette cave où l'on m'avait enfermée pendant environ trois ans...
Je n'y crois pas, je ne sais pas comment j'ai fait mais je l'ai fait, j'ai réussi à leur échapper.
Vous vous demandez comment ai-je pu échapper à mes kidnappeurs ? Eh bien je vais vous l'expliquer...
{°[FLASHBACK]°}
Ça fait plus d'une heure que je suis accrochée au mur avec ces cordes. J'ai beau tirer ça ne cède pas. Je continue de tirer plus fort et plus fort à m'en couper les poignets. CLAC!!
Les cordes cèdent et je tombe lourdement au sol, le sang sur mes poignets giclant sur mon visage. Je cherche un endroit où me cacher mais je n'en trouve pas. Je me dirige donc sous les escaliers, c'est la meilleure cachette que j'ai trouvée. Je sais que si je ne m'enfuie pas, ils viendront me fouetter et même me violer, comme tous les jours depuis plus de trois ans...
Des pas résonnent à l'étage et la porte s'ouvre. Les pas lourds des trois personnes résonnent juste au dessus de moi. Mon coeur s'accélère lorsqu'ils se dirigent vers les cordes, et la luminosité étant faible, il ne se doute de rien.
Je prends mon courage à deux mains et tente le tout pour le tout.
Je sors de ma cachette le plus discrètement possible, et monte les escaliers; l'un d'eux réplique :
-mais où est-elle?
Je pousse la porte mais celle-ci grince, ce qui fait que les trois agresseurs se retournent et me voient. Je commence donc à courir en entendant leurs menaces me disant de m'arrêter. J'arrive dans la cuisine et prends une casserole. Je la lance sur la porte en verre ce qui fait qu'elle éclate. Je sors dehors et cours dans le grand jardin. Un des trois kidnappeur me poursuit. Arrivée au milieu du jardin, j'aperçois un ballon, je n'hésite pas une seconde et me retourne en tapant de toutes mes forces dedans et en visant le mieux possible. Le ballon atterrit dans ses "bijoux de famille" à une vitesse incontrôlée, ce qui provoque un hurlement de douleur de la part de la "victime". Je me précipite vers le grillage que je franchie en deux secondes.
Je traverse une route et je cours ...
{°[fin du FLASHBACK]°}

Fin du prologue.