Hello!Je le redis pour ceux qui seraient dur de la feuille: ce qui arrive en dessous est un lemon. Un vrai lemon c'est à dire pas seulement deux trois bisous et c'est tout mais bien une relation sexuelle complète. Donc si cela ne vous plaît pas libre à vous de ne pas lire ou de vous arrêtez lorsque ça devient trop citronné pour vous.
Ah, oui, aussi, ma correctrice n'a pas voulu corriger cette partie donc...sorry pour les fautes.
Clayton se pencha sur le corps de son amant. Il colla son dos contre le sien et entremêla ses doigts aux siens tandis que ses genoux venaient se blottir contre l'arrière de ceux de Sean. Il avait lu et ne voulait pas savoir ce que contenait l'autre morceau de la lettre, cela n'avait aucune importance. Tout ce qui comptait c'était que le jeune homme, pourtant d'ordinaire si prompt à déclamer des déclarations enflammées, n'avait pour une fois pas osé parler et il aimait se dire que c'était à cause des quelques mots qu'il avait prononcés un peu plus tôt.
D'ordinaire c'était lui que les mots de Sean perturbaient et voir les rôles ainsi inversés l'avait mis dans un état qu'il fit sentir à son amant en collant son bassin contre ses fesses et en bougeant les hanches avec lenteur dans un frottement qui provoqua chez son petit ami un doux halètement.
Il laissa ses lèvres vagabonder dans les cheveux, puis sur la nuque qu'il couvrit de baisers aériens avant de s'égarer sur le lobe de l'oreille qu'il prit en bouche et suçota. Il détacha ses mains de celles de Sean et les laissa courir jusqu'à son pull, effleurant les clavicules, les pectoraux, le nombril avant de se glisser sous la laine. Il s'emmêla un instant avec le tissu de la chemise qu'il portait en-dessous mais réussit finalement à faufiler ses doigts sur la peau du ventre qu'il griffa tendrement, sans aucune trace de violence.
Une des mains de Sean quitta l'oreiller pour venir se plaquer contre la hanche de son amant, l'incitant à reprendre ses mouvements du bassin et relevant les siennes, ne lui laissant aucune possibilité de ne pas lui donner satisfaction. Ce faisant, il se releva sur le coude et se contorsionna pour happer les lèvres de Clayton.
Cela n'avait jamais été aussi doux.
Les lèvres qui bougeaient en harmonie, les langues qui s'entremêlaient, la main posée sur l'estomac de manière possessive, les poussées régulières de leur bassin juste pour avoir un peu plus de contact, tout dans cette étreinte reflétait une douceur infinie.
Si c'était cela le goût des retrouvailles avec son amant, Sean se dit qu'il voulait bien partir encore, juste pour pouvoir à nouveau éprouver ce bonheur à son retour.
La main de Clayton se déplaça sur son flanc et d'une pression l'incita à s'allonger sur le dos. Le baiser prit fin durant un instant mais très vite les deux bouches se retrouvèrent et les deux corps se collèrent, s'emboîtant à la perfection.
Le jeune poète délaissa les lèvres de son amant, laissant les siennes picorer sa joue, remontant doucement vers l'oreille à laquelle il chuchota :
« Je t'aime ».Clayton ne répondit rien mais laissa courir ses doigts sur le visage de Sean dont les yeux se fermèrent sous la caresse. Il effleura les pommettes, suivit la courbe en amande des yeux avant de baiser les paupières closes et dessina le contour de la bouche qui s'ouvrit et agaça la chair tendre du bout des dents. Dans chacun de ses gestes transparaissait une dévotion si grande que l'on aurait pu croire qu'il honorait un dieu et c'est pour cela que Sean ne s'inquiéta nullement de ne pas l'entendre répondre, les gestes de son amant clamaient son amour bien mieux que des mots.
Toujours avec cette adoration religieuse il se redressa à genoux, écartant les jambes de son amour de part et d'autre de son bassin avant de lui retirer son pull. Il caressa ensuite ses yeux clos en lui murmurant de les ouvrir. Lorsque le regard de Sean vint se planter dans le sien il descendit de nouveau ses mains pour ouvrir le premier bouton de la chemise, il s'attaqua ensuite au second, toujours avec lenteur.
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Hymne à nos masques
Tarihi KurguAoût 1936, trois ans avant le début de la guerre, Sean arrive à Paris. Il vient d'un petit village anglais et rêve depuis longtemps de la capitale française. Dans son petit une pièce il écrit à son amant. Ses cours de littérature, ses voisins...