Salut ! Parce que c'est Noël et parce que Will est mort je vous offre une sorte de cadeau de consolation en postant le nouveau chapitre dès aujourd'hui ! A partir de ce chapitre les choses commencent un petit peu à se compliquer et de nouveaux personnages vont faire leur apparitions. J'ai essayé d'être le plus clair possible dans les explications que donnent les personnages sur leur passés, leur situations, leur sentiments ou les liens existant entre eux mais si vous avez malgré tout certains doutes ou questions n'hésitez pas à les laissez en commentaires et je vous répondrais avec plaisir :) Je suis pas là pour embrouiller le lecteur x) Bref, j'espère que la suite vous plaira, Bonne Lecture, Bisous et Joyeux Noël !
(PS : Même si je fais apparaître les dates et qu'en le lisant vous comprendrez, je précise que ce chapitre est un retour en arrière pour avoir le point de vue de Will sur la situation)
(PS2 : J'ai posté ce chap un 25 décembre ce qui explique le "joyeux noël" pour ceux qui le liraient en été par exemple, juste pour préciser que je suis pas totalement folle x)
****************Will, Gare de River City, Jeudi 11 Mars.
Les aurevoirs firent du mal à Nico. Il avait envie de rester avec eux, ça se voyait. Il était obligé de partir alors que la petite dernière venait à peine de naître. Mais sa propre famille l'attendait à New York. Il ne les aimait peut-être pas mais c'était quand même sa famille, il ne pouvait pas le repousser ou la renier.
Il resta silencieux pendant tout le voyage. Comme s'il avait peur de me parler. Comme s'il était redevenu le petit garçon timide de ses neuf ans.
Rentrer au pensionnat, j'eus droit a un sacré sermon de la part de Lou Ellen, Kayla et Austin qui s'étaient inquiété. Les frères Alatir aussi me firent des reproches. Mais le pire fut Apollin. Au beau milieu du repas il se mit à me crier dessus mais je savais que je le méritais.
- J'ai crus que t'avais fugué aussi ! Je suis devenu fou ! J'ai même dû me m'être moi-même en arrêt maladie parce que je ne pouvais plus assurer mes cours ! Mon père voulait même que j'aille voir un psy ! Ne me refais jamais ce coup là ou je te tuerais de ma main ! Est-ce que tu as compris ?!
Je ne baissais pas le regard.
- Est-ce que tu as compris ?
- Oui, soupirais-je.
- Bien, dit-il avant de me prendre dans ses bras.
Je lui rendis son étreinte, heureux de le retrouver.
- Ne me fais jamais plus une peur pareil, me murmura-t-il. J'ai cru que tu étais mort, qu'il t'étais arrivé quelque chose de grave.
J'avais l'impression qu'il allait pleurer.
- T'inquiète pas, je suis là et je te jure de ne jamais plus partir.
Il se détacha.
- Retourne t'asseoir. Sale gosse, marmonna-t-il.
La semaine qui suivit ressemblais aux semaines d'avant la fugue. Tout était redevenu normal et je m'était remis à éviter Nico. Je ne lui apportais que des ennuis. Il n'avait pas besoin de moi. Et j'avoue que j'en souffrais. Mettre rapproché de lui pour ensuite mieux m'éloigner. C'était cruel. Je ne comprenais même pas moi-même pourquoi je continuais de l'aimer.
Et c'est un semaine après notre retour, que la première arriva. Le même papier, la même police, la même personne sans doute que pour celles de Bianca.
La première lettre. Le corbeau voulait me faire chanter. Il était écrit :
« Je sais ce que tu as fait pendant ces trois derniers mois, je sais ce que tu es. Celle-ci est peut-être la première mais sûrement pas la dernière. »
Ce que j'avais fait pendant les trois dernier mois n'était pas blâmable, mais ce que j'étais... Cela pouvait s'agir de beaucoup de choses toutes pires les une que les autres.
J'avais trouver la lettre dans mon casier. N'importe qui pouvait en être l'auteur. Mais comment pouvait-il savoir toute ces choses sur moi ? Soit il bluffait, soit quelqu'un le lui avait dit. Mais qui ?
Je la fourrais dans mon sac, déterminé à l'ignorer. Il ne savait rien, personne au pensionnat ne pouvait savoir. Sauf Apollin, mais jamais il ne ferais ça. Attends, seul Apollin aussi pouvait avoir compris pour Bianca...
Je me détendis. Non, Apollin faire chanter ses élèves, n'importe quoi ! Ce n'était pas son genre. Mais alors qui ? Louisien ? Oui, Louisien savait tout ce qu'il fallait savoir sur moi pour me chanter. Il savait ce que j'avais fais ces trois derniers mois et connaissait toutes les choses horribles que j'avais faites. Mais Louisien n'était pas à la Colline. Aurait-il un complice ? C'est vrai que maintenant que j'y repensais il savait certaines choses sur moi qu'il n'aurait pas du savoir vu qu'il était partit il y a cinq ans. Comment savait-il qu'Apollin et moi étions sortis ensemble ? Comment savait-il que je craquais pour Nico ? Mais qui était complice avec lui ? Hermy ? Impossible, Hermy l'avait abandonné à sa naissance et n'avait jamais pris soin de lui, même après la mort de sa mère qui avait poussé Louisien à venir vivre ici. Hermy ne portait aucun intérêt à son fils. Mais alors qui ? Quelqu'un que Louisien aurait séduit ? Une de ces filles cruches et capable d'avaler n'importe quoi ?
Mais ça ne collait pas seul Apollin savait pour notre relation et pour mes sentiments pour Nico. Apollin... Il ne se serait pas fait facilement manipuler par Louisien. Pas Apollin...
- Will ! On va être en retard en médecine ! m'appela Kayla.
- J'arrive !
Deux jours plus tard, une deuxième lettre arriva.
« Question:Qui est vraiment William Solace ?
Réponses :
- Un manipulateur.
-Un être répugnant.
-Un lâche.
-Un hypocrite.
N'oublie pas : Je sais qui tu es et ce que tu as fait. Je t'observes et te surveille mais toi, tu ne peux pas me trouver ni m'attraper. »
Je froissais la feuille de rage dans ma main. Mais qui était-ce bon sang ? Et que voulait-il ? Pourquoi ne pas me demander quelque chose ? Quel était le but de ce harcèlement ?
Je commençais à me méfier des autres. Déjà que je ne faisais pas confiance facilement... Toute personne me posant des questions un peu trop personnel paraissait suspecte. Je doutais même de Nico et d'Apollin. Mais Nico avait passé ces trois derniers mois à fuguer, il ne pouvait rien savoir. En plus, il avait d'autres chats à fouetter plutôt que de me faire chanter. Et s'il était l'auteur, il aurait donc su pour Bianca et il était fort probable que ce soit la même personne.
Je me pris la tête entre les mains. Rhaaaa ! Si au bout de deux lettres j'étais comme ça qu'en sera-t-il des suivantes ?
La troisième arriva le lendemain.
« De fleur en fleur je papillonne, je bois leur nectar jusqu'à les faner. En apparence, je ne suis qu'un simple papillon mais en réalité je déverse mon poison. »
Cool ! Rester zen ! Je souffla un bon coup et rangea la lettre avant de partir en grec.
Pendant la semaine qui suivit, j'en reçus plusieurs autres. « Tu es ignoble, le monde se passerait bien de toi, tes sourires me donne la nausée... » Mais à chaque fois, je faisais comme si de rien n'était et les planquais dans mes affaires. Je savais que le corbeau attendait une réaction alors je restais le plus impassible possible. Mais au fond de moi, j'avais commencer à douter et à me remettre en cause. Je ne dormais plus du tout et ne mangeais pratiquement pas. Je me méfiais de tout le monde même de Nico et Apollin et je préférais la solitude.
J'étais sous le pin, à repenser à tout ça lorsqu'un sourire se dessina sur mes lèvres. Un garçon. Seul. Sous le pin. Se méfiant de tout le monde. Cherchant un coupable. J'étais devenu exactement comme Nico à son arrivé.
Avant, j'idéalisais Nico. D'ailleurs je l'idéalisais toujours. Il avait perdu sa mère, sa sœur et son père le reniait presque. Et pourtant... Bien qu'il n'ait pas le sourire, Nico était resté fort. Il n'avait pas pleurer. Je n'avais jamais vu une seule larme couler le long de sa joue alors qu'il n'avait que dix ans. Il avait fait face à la situation d'une façon étonnante. Alors que moi... A chaque fois qu'il m'arrivait quelque chose il fallait que je cours me réfugier dans les jupes d'Apollin. Il me fallait un soutient. Les seuls soutiens de Nico étaient partis. Et j'avais toujours eu envie de devenir son nouvel appui. Etre là pour lui, prendre soin de lui, le protéger... Le problème était que moi aussi devait être protéger. Alors comment protéger quelqu'un alors qu'il fallait être soi-même protéger ?
Je passais ma main dans mes cheveux en me relevant toujours le sourire aux lèvres. De toutes façons, lorsque nous étions ensemble, nous ne nous entendions jamais.
Je fermais la fermeture éclair de sweat et me dirigeais vers mon casier. Cela faisait trois semaines que nous étions rentré, c'était le 5 avril que je trouva la lettre.
Elle disait :
« Tu n'as pas l'air d'être affecté par mes messages.Mais si je les envoyais à Nico que se passera-t-il ? »
Un garçon arriva alors en courant.
- Will ! Il faut absolument que je te dise quelque chose !
Je levais les yeux. Gany ! Que faisait Gany ici ? Il était essoufflé d'avoir courut.
- Gany, qu'est-ce qu'il y a ? Que fais-tu ici ? Tu vas bien ?
- J'ai... appris... une mauvaise... nouvelle...
- Calme-toi, viens avec moi.
Je l'emmenais à l'infirmerie qui était vide et lui servis un thé.
- Reprends ton souffle et explique moi le problème.
Il but une gorgé.
- J'étais à Chicago lorsque j'ai surpris une conversation dans un bar. Deux hommes qui revenaient de New York y affirmaient y avoir vu Louisien avec un nouvel petit ami. Ils ont même dit qu'il comptait venir voir son père. Will ! Je ne rigole pas ! Louisien va débarquer d'un instant à l'autre ! Louisien va arrivé !
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L'Ange et le Soleil
ФанфикBienvenue au pensionnat de la Colline ! Tu vas y découvrir une histoire. Une histoire fragile, triste et pleine de secrets et de regrets. C'est l'histoire de deux jeunes hommes. Deux jeunes hommes qui ont plus en communs que ce qu'ils croient. Ils o...