Chapitre 18

1.3K 119 210
                                    


Salut Salut c'est moi ! Voici le nouveau chapitre !!! Bonne lecture !!!!




Nico, Lundi 17 Mai, Caves du pensionnat de la Colline

Le prince charmant. C'est un personnage typique des contes populaires. C'est le beau cavalier qui arrive sur son cheval blanc et sauve la princesse en danger, prisonnière du dragon. Il la tire des griffes du méchant.

Les contes nous enseignent que l'Univers est scindé en deux. Le bien, le mal. Que les gens sont soit bons, soit méchants et que le bien gagne quoiqu'il arrive. Que la princesse est sauvée et épouse le beau prince. Chaque petit fille n'attends que ça, que leur prince charmant ne vienne les enlevé sur leur beau destrier blanc. Les personnes en difficultés aussi rêve d'un prince venant les sauver. C'était aussi mon cas.

Je me suis réveillé dans un endroit peu éclairé. C'était une salle basse. Une seule lampe diffusait une lumière jaunâtre. Des tuyaux parcouraient le plafond et les murs suintaient d'humidité. Je pouvais apercevoir une porte au fond de la pièce.

J'essayais de bouger mais mes mains était accroché aux tuyaux. J'étais debout dos à un mur. Je me mis à tirer sur mes poignets.

- Tu ne pourras pas t'en sortir. En tout cas pas tout seul.

Dans un coin d'ombre, Julian était assis sur une chaise. Non, ce n'était pas Julian, c'était Louisien.

- Qu'est-ce que tu as fait à Julian ?

Il gloussa.

- Rien du tout, je suis Julian depuis le début. Il n'a jamais existé.

Mes poignets me faisaient souffrir car ils n'avaient pas totalement cicatrisé. Je relevais la tête et me rendis compte que c'était des menottes qui me retenaient. Le tranchant du fer rentrait douloureusement dans ma peau.

- Pourquoi ? Pourquoi t'être fait passer pour quelqu'un d'autre ?

- Il ne fallait pas que mon père me reconnaisse. Cela aurait pu entraver mes plans.

- Quels plans ?

- Ne t'inquiète pas, je vais tout te dire mais avant j'aimerais une réponse. Que sais tu de moi ?

- Je ne dirais rien.

Il se leva.

- Ce n'est pas grave. J'aurais quand même la réponse.

Il avança dans la lumière et je rendis compte qu'il avait changé. Il était maintenant roux et ses yeux étaient si noirs qu'on confondait pupille et iris.

- Tu es rester inconscient trois heures. Trois heures pendants lesquelles je t'ai observé. Et sérieusement, je ne vois pas en quoi Will te trouvait extraordinaire.

- Will ne m'a jamais trouvé extraordinaire, marmonnais-je.

- Holà, tu te trompes carrément, il t'idolâtrait. Il suffit de lire son journal intime pour le comprendre.

- Je l'ai lu mais je n'aie rien vu de tel.

Je grimaçais à cause de la douleur.

- Donc explique. Pourquoi moi ?

Il se rapprocha.

- Vois-tu Nico... Je peux t'appeler Nico ?

- Non.

L'Ange et le SoleilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant