Nico, 11 juin, Seattle
- Gabriel ?
J'entendis ma propre voix résonner dans la pièce. Comme si ce n'était pas la mienne. Comme si quelqu'un d'autre avait pris ma place.
- Je... je comprends pas... Pourquoi ? bégayais-je.
Un rictus mauvais déforma son visage.
- Pourquoi ?! Tu oses demander pourquoi ?! cracha-t-il. Je suis le neveu d'Antoine et quand il m'a demandé un service je n'ai pas pu lui refuser. A la base, le plan c'était que je devais t'éloigner du pensionnat pendant que mon oncle s'occupait d'Apollin. Je devais te faire oublier Will pour que tu n'acceptes pas de le suivre. Parce que oui, on se doutait qu'il te demanderait de l'aide. Sauf que voilà... petit à petit je suis vraiment tomber amoureux de toi. Tout ce que je t'ai dit, tous mes sentiments étaient sincères. Je t'aime vraiment Nico. Ou du moins je t'aimais. J'ai toujours su que j'étais un "Will" de substitution mais tant que je t'avais je m'en fichais un peu... J'étais même prêts à abandonner Antoine pour toi. Mais ce jour-là (il serra les poings), le jour de notre mariage, tu es partit avec lui. Tu l'as préféré à moi. Et la nuit au ranch de du triple G.... C'est pour ça que je suis retourné du côté d'Antoine. Pour toi Nico j'étais prêt à tout mais tu m'as brisé.
Une larme de rage roula sur sa joue.
- Je... Gabe c'est pas ce que tu crois !! Je ne suis plus amoureux de Will ! C'est fini, juste que ce soir là je savais plus trop en j'en étais. Will était revenu d'entre les morts, Kali était morte alors qu'on venait de se disputer et enceinte en plus, ma tante débarquait dans ma vie.... J'ai craqué... Gabriel, c'est toi que j'aime, c'est toi que je veux épouser pas Will !!
Gabriel sembla hésiter pendant un instant.
- Ne l'écoute pas ! Il t'embrouille, intervint Antoine. Bon et maintenant qui vas mourir en premier ?
Il sortit un pistolet.
- Cette petite traîné ou mon ancien prof ?
- T'es pas obligé de faire ça Antoine. Tu peux poser ce révolver et on rentre tranquillement à New York, essaya Will.
- Pardon ? J'ai bien entendu tu as dit "d'abord la fille" ? Très bien.
Il se retourna et appuya sur la gâchette. La balle partit se loger dans le crâne de Lilou. Sa tête fut violemment rejetée en arrière et j'entendis sa nuque émettre un craquement. Un trou d'où scuintait le sang était apparu sur son front. Ses dernières larmes franchir ses yeux qui ne pouvaient plus voir. Les miennes n'arrivèrent pas. Je crois que j'étais trop choqué pour pleurer. Je crois aussi que j'ai essayé de sauter sur Antoine car Will me ceintura et me plaqua au sol. Mon arme me tomba des mains. Tout se passa ensuite très vite. Antoine s'approcha de moi, dirigeant son canon sur mon front. Il appuya sur la gâchette mais Gabriel s'interposa, prenant la balle en pleins ventre. Il s'écroula dévoilant son oncle choqué. Will en profita pour récupérer mon flingue et le braqua sur Antoine. Celui-ci ne réagit même pas quand la balle ne traversa. Will jeta l'arme au sol et se précipita vers son tuteur.
Encore choqué, je retournais Gabriel sur le dos et le serrais contre moi.- Pars pas, pars pas... S'il te plaît....
- Je... Nico je vais mourir, articula-t-il. Tu ne peux pas me sauver.Il eu une grimace et appuya sa main sur sa blessure.
- J'ai été égoïste, me dit-il. Je te voulais pour moi tout seul mais j'ai toujours su...
Il se crispa de douleur mais continua :
- J'ai toujours su que t'aimais Will. Même quand tu le croyais mort tu continuais de l'aimer...
- Je ne peux pas l'aimer, Gabe. C'est à toi que je voulais me marier.Je lui caressais le front mais il arrêta mon geste en prenant ma main dans la sienne, me tachant de sang.
- Non Nico. C'est avec Will que tu dois te marier.... Pas moi... je n'étais pas fait pour moi... Promets moi...
Il posa sa main sur ma joue et dit dans un hoquet :
- Promets moi de pardonner à Will..
- Je... je ne peux...
- Si tu peux, promets le moi...Sa main retomba et il poussa son dernier soupir avant que je ne puisse lui répondre. Je me relevais et vit le cadavre de celle qui avait été mon amie.
(Quelques temps plus tard)
Je sortais du cimetière. L'enterrement de Gabriel venait d'avoir lieu, celui de Lilou s'étant passé la matin même.
Will essaya de m'accoster mais je l'arrêtais avant.- Laisse moi Will, j'ai besoin de rester seul...
Il partit sans insister. Depuis Seattle, il passait me voir et je ne voulais jamais le recevoir. Je restais enfermé chez moi à broyer du noir. Ma soeur avait recueilli Benjamin quand sa mère avait disparue. Je l'avais récupéré ensuite.
J'ouvris la porte de mon appartement et jetais les clefs je ne sais où. Le petit était chez la nourrice pour encore longtemps. J'en profitais pour sortir une bouteille de vodka. Je m'en servis un verre surchargé de glaçons. Un deuxième suivit et un troisième. Peut-être aussi un quatrième, je ne m'en souviens plus. Je me souviens par contre, qu'à un moment on toqua à ma porte. J'allais ouvrir et tombais nez à nez avec une femme et un homme que je ne pourrais décrire tellement je n'avais pas les idées claires.
- Nous sommes les services sociaux, me dit la femme en sortant son badge. Nous venons à propos de votre fils, Benjamin Di Angelo. Sa garde va vous être retiré.
- Je... Pourquoi ? arrivais-je à peine à articuler.
- Pour ça, dit elle en désignant la bouteille que je tenais encore à la main. Où est votre fils ?
- Mon fils ? Il....
Je fronçais les sourcils.
- Sais pas....
- Vous ne savez pas où est votre fils ? répéta la femme en détachant chaque mots.
- Laissez moi.... une minute, répondis-je d'une voix pâteuse en essayant de réfléchir.Je pris mon téléphone portable qui se trouvait dans ma poche et je dus sans doute lâcher la bouteille car elle s'écrasa au sol dans un bruit de verre brisé. Je n'y prêtais pas attention et déverouillais mon portable. Je parcourus ma liste de contact puis appelais la seule personne qui m'était venu à l'esprit à ce moment-là. Il décrocha au bout de quelques sonneries.
- Allô?
- Willy ? Co... comment ça va ? lui dis-je toujours la voix pâteuse et hésitante.
- Nico ?! T'es bourré ?! Attends, je suis sur New York. J'arrive dans dix minutes, fais pas de conneries.
- Monsieur ? m'interpella la bonne femme.
- Will... will arrive...À peine dix minutes plus tard, le blond déboula, essoufflé.
- Nico ?
- Bonjour, coupa la femme, nous sommes des services sociaux. Nous venons récupéré Benjamin Di Angelo. La nourrice nous a annoncé la mort de la mère et l'alcoolisme du père nous priant d'aider cet enfant.
- Vous pouvez pas lui prendre, c'est son fils !
- Si nous considérons que Benjamin n'est pas dans un milieu favorable à son éducation alors si, nous pouvons légalement le retirer à la garde de son père.
Le monde se mit à tourner devant moi. Je tombais en avant dans les bras de Will qui me rattrapa.
- Comment peut-on éviter qu'on lui retire Benjamin ?
- Envoyer le en désintoxication, répondit-elle.Hey hey !!! C'est moi!!!! Bon alors juste pour info, je mets Souviens-toi en pause le temps de finir celle-ci. Ensuite pour le concours d'OS Solangelo guimauve il a été posté dans un recueil sur le compte de FanDeSolangelo. #NoImaginationDansLeNom
Bon bah voilà, notre petit Nico part en désintox. La fin arrive à grands pas. Genre il reste deux chapitre voir trois maxi. Bon aller Ciao et pleins de Bzous. 😙😙😙
KaliDiAngelo
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L'Ange et le Soleil
FanfictionBienvenue au pensionnat de la Colline ! Tu vas y découvrir une histoire. Une histoire fragile, triste et pleine de secrets et de regrets. C'est l'histoire de deux jeunes hommes. Deux jeunes hommes qui ont plus en communs que ce qu'ils croient. Ils o...