Chapitre 33

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Voilà un minuscule chapitre, excusez moi par avance..... voilà pour les excuses ^^' mais je vous jure que je m'en veux mais c'est pour le suspensssss.
Ensuite les gens allez lire "Les milles et une chose que les filles savent faire" de @margauklin c'est un livre sympa et drôle sur les filles :D
Et puis aussi allez tous regarder Supernatural parce que cette série c'est la vie et le Destiel est un couple que vous adorerez si vous aimez le Solangelo. Bref voili, voilou Bonne Lecture et Bisous parce que je pars en vacances pour deux semaines T-T ( l'horreur je veux pas vous quitter T-T pas d'internet pendant deux p****** de semaine.....)
Bzous
KaliDiAngelo



















Nico, 10 juin

Le lendemain, Will et moi prîmes congé du ranch. Zéphyr devait ramener Martin, Alix, James et Charlie au pensionnat.

Avant de partir, Zéphyr nous prit à part.

- Will, je devais te donner des informations si je vous accompagnait, alors voilà, je sais qui a fait le coup et a enlevé Apollin.

- Mas t'es sérieux ?! râla le blond. Tu pouvais pas le dire plus tôt ?

- Bah je te rappelle qu'on s'est un peu fait enlever par les Amazones !

- Oui bon ça va, tempérais-je, le plus important c'est que tu nous le dise.

- C'est Antoine Néro.

- Je... De quoi ?! hoqueta Will. Je le croyais en Europe celui-là !

- C'était le cas jusqu'à l'an dernier. Tiens, voici son adresse.

Il nous tendit un morceau de papier sur lequel était griffonné quelques mots.

- C'est à Seattle ! m'exclamais-je.

- Et alors ? fit Will.

- Alors rien. Viens on y va.

Et c'est ainsi que je me retrouvais assis à côté d'un Will pensif qui regardait par la fenêtre de l'avion.

- C'est qui ça Antoine Néro ?

- Un ancien élève d'Apollin. Il était en section théâtre. Un très bon élève, plein d'avenir et de talent, il marqua une pause. C'était la fin de sa dernière année et lui et le reste de la troupe étaient train de donner la représentation de la pièce de théâtre de fin d'année. Il devait aller à Broadway. Mais un incendie s'est déclenché dans la salle. Je m'en souviens parfaitement, j'avais sept ans quand ça s'est produit. Ils jouaient « Songe d'une nuit d'été » et j'étais totalement absorbé par Obéron qu'interprétait Antoine. L'incendie est arrivé très vite, j'ai pas compris d'où venait les flammes que déjà elles étaient à moins de dix mètres de moi. Apollin est apparu et m'a pris dans ses bras pour me faire sortir. Mais en même temps, on a entendu un cri horrifié, Titania était entourée par le feu, coincée sur scène. Il m'a alors reposé sur le sol et m'a dit avec un sérieux que je ne lui ai plus jamais revu « Will, sors d'ici, cours et ne m'attends pas d'accord ? Je reviendrais mais je dois aller la chercher ». J'ai hoché la tête, effrayé et j'ai tournée les talons. La fumée me rentrait dans les poumons et me faisait tousser mais je me suis pas arrêter, j'ai remonté l'allée entre les sièges et j'ai poussé les battants de la porte. Là les pompiers venaient d'arriver. J'ai tituber jusqu'à eux en essayant de leur dire que mon père de substitution était en danger mais je me suis évanoui. Je me suis réveillé quarante minutes plus tard, j'étais sur un brancard dans la cours et les pompiers essayaient de maîtriser le feu. Plus loin, j'ai vu Apollin. Lui aussi était sur un brancard. Il était dans un sale état. Certaines de ses mèches étaient brûlées et il était couvert de suie. Il avait une horrible brûlure sur la cuisse gauche. Je suis monté sur le brancard avec lui et je me suis blotti contre sa poitrine en attendant qu'il se réveille. Et c'est la que je l'ai vu. Marina, celle qui faisait Titania, était allongée et son visage était hideux. On aurait dit qu'il avait fondu. J'ai d'ailleurs eu du mal à la reconnaître. Les pompiers ont rabattu un drap blanc sur son corps. C'était fini. Sauf que Marina était la petite-amie d'Antoine. Et celui-ci à tenu Apollin pour responsable de sa mort. Parce qu'il n'a pas réussi à la sauver. Antoine ne s'en est pas sorti indemne non plus. Il a été brûlé au visage. Suite à ça, il a dû abandonner le théâtre. Il était parti dans de la famille en Angleterre et je pensais qu'il y resterais pour le restant de ses jours mais apparemment il tenait à se venger d'Apollin.

- Ok donc on a de nouveau un psychopathe sur les bras... Super....

Will soupira.

- Ouais, comme tu dis....

- Bon, je vais faire un somme, réveille moi quand on arrive, dis-je avant qu'il ne relance la conversation.

En vérité, j'étais mal à l'aise à côté de lui suite à la nuit passé. J'avais la mauvaise impression d'être redevenu un ado paumé dans mes sentiments et cela m'insupportais. J'aimais Will mais j'aimais également Gabriel. Et surtout, j'étais fiancé à ce dernier. Je l'avais trompé. Je ressenti comme un couteau en plein cœur. Il me faisait confiance, m'aimait et moi, je le trompais à la première occasion. Je m'en voulais comme pas possible à cet instant. A croire que je ne voulais pas connaître l'amour, je brisais tout ce qui ressemblait un temps soit peu à de l'amour.

Je mis mes écouteurs et essayait de refouler ma culpabilité tout au fond de moi. D'abord on ramenait Apollin et après je me laisserais submerger par les remords.

Au final, je me suis réellement endormi. Will me réveilla alors que l'avion atterrissait.

L'air marin me fouetta le visage lorsque je sortis de l'aéroport.

- Bon, on va où maintenant ?

Will sortit le morceau de papier et son téléphone. Il pianota dessus pour entrer l'adresse dans le GPS.

- C'est du côté des quais, viens.

Nous arrivâmes en bas d'un luxueux immeuble qui se trouvait au bord de l'eau.

- Quel étage ? demandais-je.

- Rien n'est précisé. Je pari que tout l'immeuble lui appartiens.

Je commençais à sortir mon matériel pour crocheter la serrure.

- Mais qu'est-ce que tu fais ?

Je me retournais vers lui.

- Bah quoi ? Tu pensais sonner et dire « Salut c'est moi Will, tu te souviens ? Je suis venu chercher Apollin, tu le fais descendre je l'attends en bas » ?

-Euh...

- Donc ferme là et laisse moi faire.

Un déclic se fit entendre quelques minutes après et la porte s'ouvrit toute seule. Je me précipitais vers un boîtier accolé à un mur derrière la porte t qui était sans doute l'alarme. Je comptais l'arrêter mais je découvris avec surprise qu'elle était déjà coupée.

- Je pense qu'il nous attends, dis-je à Will en sortant mon flingue.

Le rez-de-chaussé était vide. Je fis signe à Will de monter par l'escalier en colimaçon. Le salon du premier étage était vide mais lorsque j'entrais dans la pièce adjacente, la lumière s'alluma d'un coup.

- Bien le bonjour messieurs Di Angelo et Solace !

En face de moi, se tenait un homme d'une bonne trentaine d'année appuyé à son bureau. Ses longs cheveux bruns filasses tombaient sur son visage à moitié brûlé. L'un de ses yeux, celui du côté brûlé, était blanc vitreux mais le second était d'un beau marron noisettes. Il était grand et élancé. Mais ce n'était pas lui que je regardais. Ce que je regardais c'était les deux personnes attachées et baillonées sur une chaise derrière lui. Apollin me regardait en secouant la tête comme pour me prévenir de quelque chose et à côté il y avait... Dès que je l'ai vu je m'étais figé... A côté, me regardant terrorisée, il y avait Lilou. Des larmes roulait sur ses yeux et j'entendais ses sanglots étouffés par les baillons.

- Où est Benjamin ? dis-je les dents serrées.

- Pas ici en tout cas.

- Attends..., coupa Will. Comment ça se fait que tu étais au courant de notre arrivée ? L'alarme était désactivé exprès pas vrai ?

Un sourire s'étira sur les lèvres minces d'Antoine.

- Pas compliqué, j'avais un complice qui a payé les Amazones pour vous barrez le passage et qui vous surveillait.

Will blêmit.

- Zéphyr ?

- Pas exactement non, fit une voix dans notre dos.

Dans l'encadrement de la porte derrière nous, se tenait Gabriel....











Je sais, vous vous y attendiez.... XD Sauf peut-être pour Lilou

L'Ange et le SoleilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant